Histoire médiévale, Moyen-âge, modèle féodal, population rurale, paysans, seigneurie, servage, clergé, métayage, fermage, baux ruraux
Vers 1050, on voit que sur presque tout le continent persiste un modèle féodal qui se signale par la présence de seigneuries. On est là dans une permanence par rapport à l'époque médiévale.
La propriété paysanne reste rare. Elle est liée à des particularités régionales. En Italie, aux XVe et XVIe siècles, on assiste à une nette domination de la propriété paysanne, expliquée par une dégradation de la condition paysanne.
[...] Les alleutiers sont des paysans qui ne rendent pas de compte à un seigneur (il peut prendre des noms différents en fonction de la région : Huerto en Castille). La propriété paysanne reste rare. Elle est liée à des particularités régionales. En Italie, au 15[e] et 16[e] siècle, on assiste à une nette domination de la propriété paysanne, expliquée par une dégradation de la condition paysanne. Les seigneuries, ensemble hétérogène Modèle qui domine, aux tailles variables et des seigneurs aux statuts juridiques différents (seigneur laïque ou ecclésiastique). [...]
[...] Deux servages se maintiennent : Servage personnel (associé à une personne) : Plus contraignant. Il concerne quelques régions de l'espace germanique. Le paysan doit payer des redevances supplémentaires tout au long de sa vie, et à sa mort il cède une partie de son héritage au seigneur. Servage réel (lié au statut d'une terre) : Moins contraignant. Le paysan paiera plus de droits seigneuriaux, devra peut-être davantage de corvées, mais restera libre dans sa personne. En théorie, tout le monde peut acheter des terres, à l'exception des cerfs (qui sont rares). [...]
[...] La dîme porte sur les céréales panifiables et parfois sur le vin, l'huile, le petit bétail, la laine ou encore le miel. La taille des seigneuries sont variables. Il y a entre 70 et seigneuries en France pour environ paroisses. Du côté de la péninsule italienne, le poids de la féodalité est variable. Pour le Sud (Naples, Sicile, Sardaigne) à la fin du XVIe siècle, on assiste à une prolifération d'institutions féodales (comtés, marquisats). Les barons se livrent à une exploitation croissante des paysans. Ils remettent en vigueur les obligations seigneuriales, en ayant parfois recours à l'intimidation ou à la force. [...]
[...] Fermage : Locataire assure les frais de production seul, gère son exploitation à sa guise et règle un loyer fixe en argent ou en nature (ou les deux) Il existe des variations dans l'entre-deux de ces baux (mezzachia classica en Toscane avec des durées de 3,5 ou 9 ans). Le fermage est observé dans les greniers à blé européens (Ile-de-France). Les plus grands atteignent entre 40 et 150 hectares de fermes. Le fermier peut posséder jusqu'à une dizaine de chevaux. [...]
[...] Ils représentant 20 à 30% de la population rurale en Espagne. En France, on les appelle les « laboureurs ». Certains sont propriétaires d'une terre, mais devront en prendre une autre en tant que métayer ou tenancier afin de compléter leurs revenus agricoles. On retrouve ensuite ceux qui ne possèdent ni terres ni outils de travail. Ils doivent louer leurs bras en guise de force de travail (charretiers, bergers, journaliers-manouvriers en situation de précarité). En Espagne, les journaliers-manouvriers représentent jusqu'à 70% de la population rurale. [...]
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