Congrès de Vienne, chute de Napoléon, Restauration, Europe de Metternich, nouvelle Europe, guerre de Crimée
Le 19ème siècle commence en 1815 avec la chute de Napoléon et l'empire français. C'est la fin d'un cycle de guerre et de révolutions. L'Europe est traumatisée par les armées françaises de Napoléon et la révolution française.
Les années 1814 – 1815 correspondent à la Restauration. C'est une stabilisation durable de la carte européenne jusqu'en 1914. C'est un statu quo.
Jusqu'en 1850, la carte de l'Europe ne change pas. La plupart des révolutions échouent. L'équilibre européen n'est pas bouleversé.
[...] Cependant, la Russie reste très rancunière l'égard de la Prusse et de l'Autriche. Au lendemain de la guerre, la carte de l'Europe ressemble à celle de 1815 (hormis la naissance de la Belgique et de la Grèce). Le statu quo est maintenu mais est très fragilisé par les progrès du nationalisme allemand et italien (menace l'influence autrichienne). Le risorgimento est en bonne voie. La France et le Royaume Uni alliés, s'éloignent des puissances prussiennes, autrichiennes et russes. Une autre époque commence et conduit à la 1ere guerre mondiale. [...]
[...] Les espaces allemands, italiens et hongrois sont frappés par la révolte et sont porteurs d'une volonté de démocratie. La révolution triomphe (temps d'espoir, d'euphorie). Toute fois, ce triomphe est de courte durée. Le temps de la réaction Dès l'été 1848, la révolution reflue et les monarchies se rétablissent. L'héritage politique des révolutions est toute fois présent en 1848. En Prusse, le roi garde une constitution même si elle diffère de la précédente. C'est la même chose en Autriche. La réaction et la répression est présente en France. [...]
[...] C'est la « balance of power » ou l'équilibre des puissances. Les résultats du congrès : la carte de la nouvelle Europe Les grandes puissances se renforcent. La Pologne est de nouveau partagée avec la Russie. L'Autriche annexe la Lombardie et la Prusse récupère la Rhénanie De plus la France est surveillée de près par une ceinture d'états tampons destinée à interdire toute reprise d'une politique révolutionnaire et expansionniste (royaume des Pays-Bas, royaume de Sardaigne, et possessions rhénanes du royaume de Prusse installé aux frontières mêmes de la France). [...]
[...] Or la France et le Royaume Uni veulent limiter les ambitions russes et prennent le parti des turcs. Néanmoins la Russie ne « lâche pas l'affaire ». Et l'Autriche propose une médiation qui échoue et par conséquent, on en arrive à l'affrontement. La France et le Royaume Uni envoient des troupes en Russie (à Crimée). Ils assiègent la ville de Sébastopol (1854-1855). Les russes sont confrontés à l'invasion de leur territoire et demande de l'aide à la Prusse et à l'Autriche qui refusent. [...]
[...] La France et le Royaume Uni s'éloignent de plus en plus de l'Europe centrale (Autriche, Hongrie, Prusse). Elles pratiquent l'entente cordiale. Il nait alors une opposition entre des puissances libérales (France et Royaume Uni) et des pays de la Sainte Alliance (Autriche, Prusse et Russie). Même entre ces 3 pays de la Sainte Alliance, les rapports se détériorent. La Prusse et l'Autriche se disputent le pouvoir de la Hongrie. Et l'Autriche et la Russie se trouvent en rivalité pour l'influence sur les pays balkaniques. [...]
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