Femme du roi, reine en France, régence, loi salique, Anne de Bretagne, Anne d'Autriche, Marie de Médicis, mariage par procuration, souveraine, sujette, garde des joyaux de la couronne, attribution du douaire, sacre royal
Par un mariage, deux époux ne forment qu'un seul corps, une seule chair, la femme est alors réintégrée dans le corps masculin puisqu'elle a été créée à partir d'une côte de l'homme. C'est par ce même mariage, que la femme devient reine, devant ainsi soumission, obéissance à son époux, le roi de France.
La reine s'inscrit dans le système monarchique français, femme du roi, elle n'existe pas sans lui et fait aussi l'objet de cérémonies. La reine se doit être parfaite pour tenir son rang, mais de nature inapte à gouverner, comme le dit Renault d'Orléans, « le sexe féminin, mol et faible, n'ayant la puissance ni la force naturelle », elle ne participe pas au gouvernement excepté dans le cas de la régence, qui ne sera pas traité ici.
[...] Au XVI siècle, les reines apparaissent comme des femmes glorieuses, rayonnantes de la dignité qu'elles ont acquise. Au XVII siècle, l'arrivée de l'absolutisme fait passer les reines dans l'ombre face à la lumière des rois. Au XVIII siècle, on ne retrouve plus cette dignité royale qui faisait briller Anne de Bretagne, il ne reste plus qu'une reine, vue comme une épouse, une mère, perdant ainsi toute crédibilité dans le système monarchique français, l'assimilant à une simple sujette qui n'a fait qu'épouser un roi. [...]
[...] Être reine en France (XVI XVIII siècle) Par un mariage, deux époux ne forment qu'un seul corps, une seule chair, la femme est alors réintégrée dans le corps masculin puisqu'elle a été créée à partir d'une côte de l'homme. C'est par ce même mariage que la femme devient reine, devant ainsi soumission, obéissance à son époux, le roi de France. La reine s'inscrit dans le système monarchique français, femme du roi, elle n'existe pas sans lui et fait aussi l'objet de cérémonies. [...]
[...] Une fois veuve, la reine passe donc du couple royal, à la famille royale, elle a une nouvelle place dans le royaume ce qui explique qu'on l'associe à la famille royale pour son entretien. Deux situations s'offrent à la reine douairière : soit elle rentre dans son pays d'origine, ainsi, une somme lui est versée pour son entretien, ce qui n'implique pas le domaine royal soit elle reste en France, conservant sa dimension souveraine et reçoit un douaire pour rendre compte de sa dignité. De ce fait, le royaume de France peut abriter plusieurs reines, où une seule règne, et les autres sont douairières. [...]
[...] Dès Anne d'Autriche, le déclin du cycle des reines modernes est amorcé, mais la rupture se fait essentiellement au XVIII siècle. XVIII siècle : le déclin définitif Les reines du XVIII siècle, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette d'Autriche tombent dans l'oubli et deviennent surtout épouse de roi, et mère de princes plutôt que souveraine. En effet, il fallait trouver pour Louis XV une princesse au plus vite afin d'assurer la dynastie, de ce fait, Marie Leszczynska, a été choisie dans le but de procréer. [...]
[...] Aussi, pour Marie de Médicis à Avignon en 1600, on avait une représentation de ses parents. Montrer la descendance lors de ces entrées permet de glorifier l'hôte reçue. Un certain enthousiaste est perçu lors de ces entrées royales, montrant l'espérance que suscite la reine, intermédiaire entre le peuple et le roi. Les entrées royales sont un moyen pour la nouvelle reine de se faire connaître de son royaume, puisqu'étrangère, elle est inconnue du royaume qu'elle découvre, ce qui était le cas pour Éléonore d'Autriche par exemple. [...]
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