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L'évolution historique et idéologique qui conduit à la monarchie absolue commence au XIIIe jusqu'au XVIIe siècle. En effet quelles sont les bases historiques et idéologiques sur lesquelles s'est construite la monarchie absolue ?
Tout d'abord ce système politique s'inscrit dans l'ancien régime, il s'enracine avant tout dans les représentations et conceptions du pouvoir.
[...] ← La dernière instance d'appel, c'est la cour de parlement. On porte les appels d'un tribunal de baillage à une cour de parlement. Il y en a 8 dans le royaume à la fin du XVIIe. Présenté par ordre de prestige (du plus ancien au plus récent) Le parlement de Paris (au XIIIe siècle) Le parlement de Toulouse (chapote toute la moitié sud). Le parlement de Bordeaux (rendre la justice dans les provinces récupérés aux anglais) Le parlement de Grenoble Le Parlement de Bourgogne (la Bourgogne a été rattachée en 1477) Le Parlement d'Aix en Provence 1481 (la Provence est rattachée au domaine de France) Le Parlement de Rouen en 1515 Le Parlement de Rennes en 1555 Le Parlement de Metz (1633) Le tribunal se dépend du lieu où se produit le contentieux ou le crime Les jugements : ← Dont on peut faire appel sont appelés des sentences, elles sont rendues par les tribunaux de prévôtés ou de baillages ← Dont on ne peut faire appel sont appelés des arrêts. [...]
[...] A partir des années 1760 c'est l'éloge d'Henri IV à toutes les sauces (théâtres, musiques, livres, peinture). Henri IV devient la référence absolu à tel point que dans les premiers mois de la révolution les patriotes obligeaient les passants du pont Neuf à saluer la statue du roi, en signe de ralliement à la révolution Ce véritable éloge est vraiment intéressant, on fait l'éloge à un roi idéal, alors qu'aujourd'hui grâce à l'histoire on sait qu'Henri IV fut le fondateur de l'absolutisme. [...]
[...] C'est le seul ordre de chevalerie jusqu'en 1578. En pleine guerre de religion, le roi a plus besoin que jamais de fidéliser la noblesse en proie à la guerre civile. Il créer en 1578 l'ordre du Saint- Esprit (c'est l'ordre le plus prestigieux de la monarchie française) I un idéal : l'exercice de la justice par le roi lui-même C'est la justice retenue : le pouvoir de justice que le roi retient entre ses mains. Cet idéal est resté très vivace dans le peuple d'un roi qui rend la justice par lui-même. [...]
[...] Cette notion d'ordre définit une place dans l'Etat et ce dans un cadre de pensée dans lequel la place des individus est définit par rapport au rôle ou à la fonction que joue cet individu dans l'ensemble du royaume. Le « tout » en grec : « holos » ( Cette pensée est une pensée holiste, c'est-à-dire quelle est inscrite dans la conception de l'ensemble d'un tout. Ce monde de pensé est radicalement différent de l'individualisme. Document 3 : Ordre et séance des estats généraux Les délibérations par ordres se font dans trois pièces séparées, ici est représentée la séance d'ouverture ou les trois ordres sont rassemblés. Ici chacun est à sa place, immobile et droite. [...]
[...] C'est le contrôleur général des finances. Ce qui a faussé complétement ce système de contrôle sous l'Ancien Régime c'est le système de « comptant » ou de « comptants ». Les ordonnances de comptants peuvent être utilisées que par le Roi. Il se présente sous la forme suivante : « M. le Trésorier de l'Epargne, payez comptant à Marie de Médicis 200.000 livres pour affaires secrètes et urgentes, dont nous ne voulons ici faire motion » Signé Louis Henri Charles. [...]
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