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Dans certaines régions en Europe, le renforcement des pouvoirs centraux interfèrent dans le gouvernement des villes. Pour autant, celles-ci demeurent attachées à leurs privilèges et modes d'organisation.
Durant la période moderne, on voit une très nette augmentation de la population urbaine. Cela introduit de nouveaux questionnements problématiques par rapport à la période médiévale. Il s'agit de prendre en charge le risque épidémique et les risques sociaux (risques d'émeutes en cas de manque d'approvisionnements). On peut aussi se poser la question de l'émergence d'une population urbaine qui se caractérise par un mouvement d'embellissement des villes (attractions pour les élites sociales), lieux d'échanges économiques, de consommation, de sociabilité et pôles culturels.
[...] Ils décrivent l'histoire de la ville et recensent des éléments intéressants. On a aussi les écrits du for privé, et les écrits de voyage, qui permettent d'avoir un aperçu subjectif du point de vue d'individus qui écrivent la ville (journal d'un bourgeois de Paris qui raconte son quotidien notamment). Les urbanistes de la Renaissance Enfin, on peut noter les écrits savants (projets urbanistiques etc.) La ville devient un objet de connaissance. On peut retenir Léon Alberti (rédige un traité en 1485 à Venise où il explique les principes de la construction harmonieuse d'une ville) ou les traités d'art militaire (Albrecht Durer rédige un traité militaire pour le frère de Charles Quint où il évoque des questions urbanistiques). [...]
[...] C'est dans les villes d'Empires que les pouvoirs municipaux sont aussi judiciaires. Théoriquement, ces échevins ou consuls représentent le corps des bourgeois. On observe toutefois une indépendance du corps de ville par rapport aux pouvoirs centraux. Le représentant des échevins porte un titre : Le bourgmestre ou le maire. Si l'on prend l'exemple des Pays-Bas, on voit que le pouvoir urbain est concentré aux mains d'un groupe : Le magistrat, comporté du gourmaistre (rôle de président) et qui représente la ville à l'extérieur, les échevins (entre 6 et 12 qui composent un collège d'échevins) et les conseillers. [...]
[...] Parmi les cités-Etats, on compte des villes italiennes (Gènes, Venise) mais aussi les villes libres du Saint Empire. Ces villes impériales autonomes sont les premières à mettre en place des méthodes plus efficaces de gouvernement en termes de gestion des finances, codification des lois, mise en place des archives (mémoires des décisions). Dans les cités-Etats, les communautés urbaines forment une entité et défendent leur singularité politique autant que culturelle (tiennent à leur autonomie). Cette revendication est vive dans la péninsule italienne, des territoires restent sous tutelle impériale. [...]
[...] A partir des années 1560, on observe en France une nette tendance à la reprise en main des pouvoirs urbains par la Monarchie (Ordonnance de Moulins qui retire les compétences aux villes en matière de justice civile). Ensuite, le Roi s'approprie les gabelles (impôt sur le sel) et des fiscalités indirectes. Les villes perdent ces ressources fiscales importantes dans leur budget. Elles se voient une lourde fiscalité de guerre. Au début du XVIIe siècle, le pouvoir royal se renforce encore. Dans le Saint Empire, la situation est plus contrastée. Des villes libres maintiennent leur autonomie, sauf pour les villes qui dépendent de principautés territoriales. [...]
[...] Mais les hiérarchies sociales restent encrées, et tout s'organise en faveur des patriciens qui contrôlent le gouvernement urbain. A Venise des vénitiens sont exclus des fonctions politiques. Les patriciens représentent 3 à de la population et concentrent toutes les magistratures et appartenances aux conseils. On ajoute ensuite 6 à de citoyens privilégiés qui détiennent des privilèges particuliers et peuvent faire partie des bureaux de la chancellerie. (Exemple : Estampe de Venise en 1572 avec la présentation des élites urbaines du Gouvernement) Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, des villes libres entrent en zone de turbulence. [...]
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