église, catholicisme, influence, domination, Religion, chrétienté, sentiments, emprise socioculturelle, laïcité, français, société croyante, acte d'intégration collectif, coutumes, clergé, liguorisme, pèlerinage, Moyen-âge, reliques, Rome
En 1872, on a le dernier recensement opéré avant les lois de laïcité (années 1880), et on demandait aux gens leur appartenance religieuse. 97,5% des Français se déclarent de culture catholique romaine (aujourd'hui c'est 49%). Ce chiffre est à nuancer, ils se reconnaissent comme issus d'une culture catholique. Les enterrements civils sont presque nuls jusqu'aux années 1870, ils sont presque tous religieux. Ces sacrements essentiels de l'Église sont suivis par l'immense majorité des Français, quel que soit leurs conflits avec l'autorité religieuse.
[...] Au XIXe siècle l'emprise socio-culturelle du catholicisme est encore très forte. En 1872, on a le dernier recensement opéré avant les lois de laïcité (années 1880), et on demandait aux gens leur appartenance religieuse des Français se déclarent de culture catholique romaine (aujourd'hui c'est 49%). Ce chiffre est à nuancer, ils se reconnaissent comme issus d'une culture catholique. Les enterrements civils sont presque nuls jusqu'aux années 1870, ils sont presque tous religieux. Ces sacrements essentiels de l'Église sont suivis par l'immense majorité des Français, quel que soit leurs conflits avec l'autorité religieuse. [...]
[...] Ces reliques soutiennent le culte, dans une mondialisation d'un culte. La stratégie consiste à fournir les supports nécessaires à la croyance. On peut faire un parallèle entre les premiers siècles de l'Église, persécutée par les Romains, et la période révolutionnaire qui voient les persécutions du clergé. L'idée est que l'Église va triompher comme elle l'a déjà fait ; on a un culte porteur d'espoir de sens. Par ces saints, Rome et le pape assurent aussi un pouvoir au sein de l'Église. [...]
[...] Cela ne passe pas très bien et cela ne dure pas longtemps. En 1826, Charles X et toute sa famille passe derrière le clergé dans les rues, signe de la pastorale de culpabilisation. A partir des années 1830, avec un nouveau clergé plus jeune et proche des populations, les choses changent. Par exemple, la confession qui est obligatoire pour accéder à la communion (avant Pâques) et demande d'avouer ses fautes au prêtre, permet de s'intégrer à une collectivité. Le prêtre a donc un pouvoir social, il décide s'il donne la communion ou non. [...]
[...] On est encore dans une culture du magique par un recours au religieux. Dans notre région, c'est surtout le bétail qui est bénit. Cela souligne encore une fois la dimension collective de cette pratique. Ces pratiques impliquent l'ensemble de la communauté, c'est donc un élément d'identité. On trouve aussi l'érection d'une croix, calvaire à côté de l'église. On inaugure ainsi un nouveau monument dans le village. On va clouer le Christ sur la croix. C'est un grand moment de sacralité des gens qui rejouent une scène originelle. [...]
[...] Certains historiens parlent d'une « revanche du peuple » car ces pauvres s'approprient le religieux et l'imposent à l'Église (revanche des pauvres contre l'autorité). Ces apparitions concernent toujours la Vierge et non les saints, et ce qui caractérise le XIXe siècle est le culte marial (de Marie) qui va prendre une extension au XIXe siècle jusqu'à sa fin. Elle condense toutes les dévotions et écrase tous les saints (dans tous les pays du monde). On trouve 2 raisons : La Vierge est la religion du sentiment. Elle sacrifie son fils pour sauver les hommes. [...]
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