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1453 est la date de la prise de Constantinople par les Ottomans, et la fin de l'Empire byzantin.
La première mention des Turcs vient de l'actuelle Mongolie, par les inscriptions de l'Orkhon, qui font mention, au sixième siècle, de « l'Empire des Turcs Célestes », puis dans les annales chinoises. Les Turcs seldjoukides arrivent en Anatolie en 1071, lors de la bataille de Mantzikert. Les Turcs remportent la victoire sur l'armée byzantine, et en une vingtaine d'années, ils déferlent sur l'Anatolie depuis l'Est. Ils sont alors chamaniques, bouddhistes, chrétiens, voire encore juifs, pour l'empire Khazar. Cependant, l'Histoire ottomane commence autour de 1300.
[...] C'est une zone satellite de l'Empire ottoman, dans laquelle se trouvent des Mongols descendants de Gengis Khan. En 1511, Selim crée un précédent en demandant à son père d'être nommé gouverneur de Roumélie, en sachant que l'Europe est un nid à pognon et est proche d'Istanbul. Bayezid refuse. Selim marche alors vers Istanbul avec son fils et des troupes qu'il a recrutées là-bas. En apprenant cela, Ahmed et Kohkud quittent leurs provinces. Ces provinces entrent alors en révolte sous l'impulsion des têtes rouges, le pouvoir central en étant désormais absent. [...]
[...] Le berceau de cette confrérie se trouve à Ardaville en Iran. Cette confrérie n'a pas toujours été chiite. C'est dans la deuxième moitié du 15e siècle qu'ils deviennent chiites. Qu'est-ce que le chiisme ? Le chiisme vient de l'arabe ou « ensemble des partisans ». Ce sont les partisans de Ali, gendre et neveu du prophète Muhammad. Le prophète n'a pas de fils, mais doit trouver un calife pour lui succéder. Ali, après avoir été évincé à plusieurs reprises du califat, devient calife en 656 (jusqu'en 661). [...]
[...] La loi (ou recommandation) des oulémas et/ou de la coutume ottomane. La succession au trône de 1481 : Mehmet II meurt en 1481 au début de la campagne qu'il avait lancée probablement contre l'Égypte, à seulement une vingtaine de kilomètres d'Istanbul. Le Grand Vizir a tenu secrète la mort du Sultan, afin que la troupe ne soit pas informée pour éviter les problèmes d'ordre public. Il a ensuite envoyé des messages aux deux fils du Sultan encore en vie, dont Bayezid, qui était à Amasya, et l'autre fils nommé Djem, qui était en poste à Konya. [...]
[...] Cependant, il n'y a pas d'adéquation entre la langue et la religion. En Bulgarie, les pomaks sont des musulmans qui pratiquent le bulgare (encore aujourd'hui) et non pas le turc. Ils furent convertis à l'Islam dès le 15e siècle, mais ne perdirent jamais leur langue. Au Karaman (lorsque c'était encore un émirat indépendant), il y a un rapport qui explique que pour les Grecs orthodoxes, les prières se font en grec, mais que le sermon du prêtre est en turc Cela signifie que le grec est la langue liturgique, mais que la langue parlée était le turc. [...]
[...] Les diplômés de madrasa font ensuite des carrières religieuses qui peuvent leur permettre de devenir cadi, c'est à dire juge. Le texte a été écrit après la mort de Mehmet II, sous le sultanat de Bayezid II. C'est important, car il y a implicitement une critique sur Mehmet II, plus facile, car il est mort. Il y a également une critique très voilée pour le sultan actuel, Bayezid II. Dans les textes ottomans, Sultan n'est pas seulement une fonction, mais aussi un titre : c'est pour ça le souverain est ici appelé « Sultan Mehmed ». [...]
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