L’élargissement du monde aux 15e et 16e siècles (grandes découvertes)

Thèmes abordés

élargissement du monde, 15e et 16e siècles, grandes découvertes, comptoirs commerciaux, route de la soie, marchands européens, nouvelles routes maritimes

Résumé du document

Au début du 15e siècle, les Européens ont encore une connaissance très partielle et limitée du monde. Ils connaissent l'Afrique du Nord grâce aux flux maritimes transméditerranéens et la façade atlantique de l'Afrique grâce aux Portugais qui y ont installé des comptoirs commerciaux (ville portuaire en pays étranger destinée à favoriser les échanges commerciaux) pour concurrencer les marchands musulmans dans le commerce de l'or, du sucre, de l'ivoire et des esclaves. Mais hors des littoraux d'Afrique occidentale, le continent demeure inexploré et incontrôlé. Les Européens connaissent aussi l'existence de l'Asie, continent avec lequel ils entretiennent des relations économiques notamment par la route de la soie, circuit commercial qui relie la Chine à la méditerranée en passant par le Proche et le Moyen-Orient. Les marchands européens, notamment vénitiens, ont parfois poussé leurs expéditions jusqu'en Inde.

Extraits

[...] Le partage du monde entre les puissances ibériques. Après la découverte de Christophe Colomb, les puissances rivales ibériques signent le Traité de Tordesillas en 1494, qui fixe une ligne de partage du monde entre les deux futurs empires coloniaux (Espagnols et Portugais se partagent le monde de fait. Le traité de Tordesillas est complété en 1529 par le traité de Saragosse qui prolonge en Asie la ligne de partage entre les empires espagnol et portugais. (En quelques décennies, le monde connu des Européens s'est élargi aux dimensions de la planète. [...]

[...] En 1533, il s'empare de Cuzco, ville du sud-est du Pérou, au cœur de la cordillère des Andes et capitale de l'immense Empire inca. La rapidité des conquêtes espagnoles s'explique par une série de facteurs : les civilisations précolombiennes ne connaissent pas les armes à feu et les chevaux qui provoquent un effet de surprise et de terreur, les conquistadors exploitent les divisions entre Amérindiens et enfin, le choc microbien décime par millions les populations autochtones qui ne sont pas immunisées contre des maladies transmises par les Européens comme la variole, la grippe, la rougeole. [...]

[...] Les découvertes espagnoles. Les Espagnols soutiennent le projet d'un navigateur génois Christophe Colomb qui veut trouver une route vers les Indes en traversant l'océan Atlantique par l'ouest. En 1492, il découvre les Antilles à bord du Santa Maria, en particulier les Bahamas. Il n'a pas conscience d'avoir découvert un nouveau continent, il pense être dans les Indes et appellent les Amérindiens les Indiens Colomb réalise trois autres voyages entre 1493 et 1502, il explore les Caraïbes, mais pense encore se trouver en Asie. [...]

[...] Les portulans, cartes maritimes de la fin du Moyen-Âge sur lesquelles figurent les tracés des côtes, les écueils et les ports, sont de plus en plus précis et facilitent la navigation. La boussole se généralise alors que se développe l'utilisation de l'astrolabe, instrument qui permet de se situer plus précisément en utilisant les étoiles, ce qui permet la navigation au grand large. Les Portugais mettent au point un nouveau navire la Caravelle, rapide, maniable et robuste qui permet, mieux que les galères, de naviguer sur les océans. La Caravelle révolutionne la navigation maritime et devient le navire des explorations lointaines et des grandes découvertes. II. [...]

[...] Les Amérindiens subissent également les exactions des conquistadors et sont soumis aux travaux forcés dans les mines, ce qui accroît leur mortalité. (La conquête de l'Amérique par les Espagnols conduit à la destruction des civilisations précolombiennes millénaires. La constitution des Premiers empires coloniaux. - Les voyages d'explorations et les conquêtes conduisent à la première vague de colonisation et à la constitution des Premiers empires coloniaux. Les conquistadors cèdent la place à des administrateurs envoyés par le roi d'Espagne et du Portugal pour gérer les nouvelles colonies. [...]