économie en mouvement, société en mouvement, transformations économiques, époque moderne, société en pleine évolution
A l'âge moderne, l'Europe est d'un point de vue social divisé en ordres, c'est-à-dire, en groupes sociaux, qui trouvent leurs places dans une vision idéologique du monde. Par exemple, le clergé, la noblesse et le Tiers État sont les trois ordres correspondant aux trois fonctions de la société traditionnelle : prier, combattre, travailler.
Le modèle achevé de cette conception archaïque : la France. De ce point de vue, l'Angleterre du XVIIe n'est plus véritablement, totalement en accord avec cette vision. La Réforme a brisé ce cadre en faisant disparaître un groupe social qui est le clergé. La hiérarchie sacerdotale est bouleversée et supprimée. La disparition des monastères a complètement transformé la répartition des terres au sein de l'Angleterre. Ainsi, cela aurait modifié les équilibres sociaux.
Cette conception du bouleversement due à la Réforme a été présentée au XVIIe par un des contemporains, James Harrington qui a écrit un ouvrage « Oché Anna ». Il explique que la disparition du clergé et la sécularisation de la terre a conduit à un gigantesque bouleversement social et politique. La révolution des années 1650 n'est pas simplement l'opposition des monarchistes aux parlementaires, c'est avant tout la conséquence de la gigantesque redistribution des terres. Cette conception est mono causale, simplificatrice. Elle souligne néanmoins dès le XVIIe, le fait que dans les interprétations que l'on donne de la Révolution, le facteur politique ne peut-être pas le plus important et que d'autres peuvent être appréhendé.
[...] Celà change l'idée bénéfique du pauvre. Rappel de la pauvreté du Christ, qui devient douteux et dangereux, ou leur chasse commence. Entre 1598 et 1601, des lois des pauvres donnent des outils contre leur lutte. D'autre part, on crée des institutions spéciales pour enfermer pauvres et vagabonds, ou leur sort est terrible car ils subissent énormément de chatiments des géoliers. Le système religieux puritain renforce l'idée que le pauvre est mauvais contrairement au riche. Cette pauvreté est accentuée par le phénomène de migration, qui touche toute l'Europe. [...]
[...] Ce qui apparaît à l'issue de toutes ses enquêtes, ces familles vivent à la campagne. Elles ont des caractéristiques liées à leur tenue et en définitive, une espèce d'idéal commun. C'est l'idéal du gentlemen, qui n'est pas le bourgeois, il est une catégorie particulière qui se développe, avec l'idéal de l'honnête homme. L'idéal du Kagos Kagathos. En 70 ans, nous avons eu une interprétation totalement différente du dossier de la gentry. Le noble français est l'honnête homme et du côté anglais ça n'est pas le noble, c'est autre chose. [...]
[...] Chapitre 1 Une économie et une société en mouvements ? Introduction : A l'âge moderne, l'Europe est d'un point de vue social divisé en ordres, c'est-à-dire, en groupes sociaux, qui trouvent leurs places dans une vision idéologique du monde. Par exemple, le clergé, la noblesse et le Tiers État sont les trois ordres correspondant aux trois fonctions de la société traditionnelle : prier, combattre, travailler. Le modèle achevé de cette conception archaïque : la France. De ce point de vue, l'Angleterre du XVIIe n'est plus véritablement, totalement en accord avec cette vision. [...]
[...] La ville, est en passe de devenir a plus grande ville d'Europe. A la fin du XVII, elle atteint les 475.000 habitants. C'est le modèle que POUSSOU appelle la ville capitale Il faut voir que la ville de Londres cumule toutes les fonctions, politique, économique, culturelle. Cela est renforcé par l'évolution politique du royaume. En effet, après l'effondrement de Charles 1er, le Parlement tient une place essentielle dans le système politique. Il a besoin d'un personnel technique développé, ce qui attire vers Londres une population d'administrateurs. [...]
[...] De plus, il n'y a pas de mise en concurrence. De nouveau, l'individualisme prime sur le collectif. Londres et sa région concentre une industrie textile, agroalimentaire, de la bière, de la construction navale, il y'a aussi des ateliers qui travaille les produits coloniaux venant des colonies anglaises. Le développement des échanges et du commerce Tout celà croie tout au long du XVII, et ceci va entraîner le développement d'activités corolaires à ce négoce. Il y'a aussi la création de compagnies de commerce telles que la Compagnie des Indes Orientales Anglaises , concurrencée par celles des néerlandaises. [...]
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