1791, Pie VI, assemblée, roi, jacobins, été 1792, sans-culottes, contre-révolutionnaires, couvent des Feuillants, juifs de France
Entre 1789 et 1792, les révolutionnaires mettent en place un nouveau cadre politique afin de remplacer celui, caduque, de l'Ancien Régime, mais l'hostilité du clergé, du roi et des puissances étrangères rend fragile cette oeuvre de reconstruction.
D'octobre à décembre 1789, les quelque 1200 députés constituants, qui siègent désormais à Paris, dans la salle du Manège des Tuileries, dotent la France d'un édifice administratif, politique et financier très nouveau, qui fonde déjà la France moderne.
[...] Fous de rage les patriotes votent la déchéance de Louis XVI, et ce dernier ainsi que sa famille, dont la garde ne suffit plus à les protéger se réfugie auprès de l'Assemblée, avant d'être incarcérée au temple, le 13 août. Le roi alors suspendu, la France doit se doter de nouvelles institutions. La droite et la gauche En septembre 1789, les députés favorables à l'idée d'accorder un droit de veto au roi se placent à la droite du président de l'Assemblée qui est majoritairement composée de constitutionnels, les « patriotes ». La « droite » est d'abord composée d'« aristocrates » et de « monarchiens ». [...]
[...] Après Varennes, les partisans de la monarchie constitutionnelle fondent un nouveau club au couvent des Feuillants, leurs partisans formeront la droite de l'Assemblée législative. Juifs et protestants pendant la révolution : De nouvelles lois améliorent le statut des minorités religieuse ; les juifs de France, électeurs aux États généraux, obtiennent la nationalité française dès 1790, contrairement aux ashkénazes de l'Est qui sont seulement émancipés en 1791. Les protestants, bourgeois instruits, adhèrent aux idéaux révolutionnaires et quinze d'entre eux sont députés à la Constituante. [...]
[...] A la séparation de la Constituante, le 30 septembre 1791, la guerre semble inévitable. (Nous avons réussi L'assemblée législative et la guerre La monarchie n'est dès lors qu'une illusion, puisque l'Assemblée doit agir illégalement en exerçant une partie du pouvoir exécutif, et le roi quant-à-lui, utilise systématiquement son droit de veto. Les Jacobins et Louis XVI veulent alors l'affrontement, mais pour des raisons opposées, les uns espèrent détourner la fureur populaire, et le roi, pense que les Français une fois vaincus reviendront vers lui. [...]
[...] L'invention de la politique Après la promulgation de la constitution, le 14 septembre 1791, la monarchie devient constitutionnelle, et les différents pouvoirs sont séparés. Parmi lesquels on retrouve le pouvoir judiciaire, exercé les juges ; le pouvoir exécutif, qui revient au roi, comportant le droit de refuser une loi votée par l'Assemblée ; ainsi que le législatif, qui dépend quant-à-lui de ce que l'on nomme l'Assemblée. S'en suit la substitution des anciennes provinces en 83 départements, lors du décembre de la même année. [...]
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