Dossier de quatre pages (au format Word) traitant de l'évolution démographique du Mexique, qui fut, comme une majorité de pays en voie de développement, subite et spectaculaire. Vous trouverez beaucoup de données statistiques et quelques rappels historiques afin d'expliquer les phénomènes démographiques.
[...] Le transfert des campagnes vers les villes n'améliore pas les conditions des migrants dans un premier temps car l'urbanisation croît plus vite que l'emploi. C'est ainsi que les à provinciaux qui arrivent chaque jour à Mexico dans l'espoir d'y trouver du travail grossissent les rangs des déracinés et des inactifs à 4 millions dans l'agglomération) et s'entassent dans les bidonvilles. Depuis le début du siècle, des migrations externes en direction des USA ont constitué une véritable soupape de sûreté à la surcharge démographique. [...]
[...] Fin des 50's : le mouvement migratoire concernait plus de ouvriers agricoles (braceros) chaque année. Malgré tout, de nombreux travailleurs mexicains sont entrés de manière frauduleuse aux USA durant la période du bracérisme officiel et les autorités américaines ont dû périodiquement expulser un grand nombre de mexicains. Depuis la fin des Accords en 1965, cette forme d'immigration a pris de l'ampleur, le sous-emploi au Mexique et les besoins en main d'œuvre peu qualifiée des USA (Californie, Texas) déterminent un déplacement important des mexicains qui franchissent clandestinement la frontière et résident illégalement aux USA. [...]
[...] La seconde phase de la transition démographique (depuis 1970) Dès 70's : la mortalité a continué de chuter. Aujourd'hui le taux général se situe à un niveau inférieur à celui des pays industriels en raison d'une structure par âges dans laquelle les jeunes sont nombreux : 42,7 millions de moins de 20 ans de la population totale) contre 7 millions pour les plus de 60 ans de la population totale). Le taux de natalité a également baissé. Le nombre moyen d'enfants par femme a diminué très rapidement pour atteindre environ 2,6 enfants en 1998 du fait de l'augmentation du niveau de vie et de l'allongement de la durée des études en ville et de l'urbanisation. [...]
[...] Cette natalité élevée s'explique par une forte fécondité. Elle était liée aux mariages précoces, à la nuptialité élevée, à la volonté d'avoir rapidement de nombreux enfants ainsi qu'au bas biveau de vie et d'instruction de la majeure partie de la population. A ces raisons classiques dans les pays du Tiers monde s'ajoutait un trait culturel mexicain : le machismo = virilité et place subordonnée de la femme dans le couple qui ne peut que favoriser la multiplication des naissances. L'absence de limitation volontaire des naissances est aussi responsable du maintien d'une forte natalité. [...]
[...] Les USA tentent de limiter l'afflux de mexicains mais la surveillance de plus de 2500 km de frontières est une gageure. Les contrastes de densité La distribution de la population mexicaine est très inégale en raison de l'accroissement naturel et des migrations : 93,7 millions de personnes vivaient sur un territoire de 1,9 millions de km2 soit une densité moyenne de 48 hab./km2. Certaines régions ont une densité inférieure à 20 hab./km2 : état du Nord-Ouest, Basse Californie des USA, Chihuahua, Durgo et Zacatecas qui n'abrite que 13% de la population pour 48% du territoire. [...]
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