Siècle des lumières, opinion publique, francs-mac?ons, mac?onnerie, Montesquieu, Rousseau
On se demande quelles sont les réceptions des Lumières dans les élites provinciales et locales, c'est une étude des sociétés savantes. La plupart des académies sont fondées au XIXe siècle, mais une infime partie date du XVIIIe siècle. 80% des informations de ce siècle viennent des recherches de Daniel Roche, notamment dans son ouvrage "Académies et académiciens au siècle des Lumières". Cet ouvrage contient notamment des bulletins et des cotisations annuelles.
On essaie de s'intéresser aux intérêts des gens de la société, notamment ce qu'ils lisent, le paraître et converser, les lieux de rencontres qu'ils fréquentent, mais aussi l'art de la table...
[...] Il a fait les mémoires de Jacques-Louis Ménétra (artiste vitrier du XVIIIe siècle). On se demande s'il y a une diffusion des œuvres des Lumières et de quelle(s) manière(s). Ménétra, parisien, est un grand artiste de son siècle, c'est un homme ayant énormément voyagé en France pour partager son travail. Il a laissé de nombreux écrits et poèmes qui sont d'un grand intérêt pour les historiens. Emmanuel Le Roy Ladurie a beaucoup travaillé sur ses travaux. Ménétra, né en 1738, commence à écrire à 19 ans et meurt en 1812 en tant qu'artiste vitrier ; on le qualifie de "fils du peuple". [...]
[...] On a la diffusion de ce que l'on appelle les Canards, les placards . On peut retrouver des attaques directes à de grands personnages comme Madame de Pompadour et même contre la famille royale, notamment Marie-Antoinette qui est souvent au centre des critiques. Les écrits séditieux sont interdits ; la sédition est synonyme d'incitation à l'émeute, à la révolte et au soulèvement contre la puissance établie. On a aussi la diffusion de mauvais livres qui inquiètent le Clergé et les magistrats, des livres janétistes. [...]
[...] Ces gens ont une influence dans la diffusion des ouvrages et des œuvres, en s'échangeant les écrits de Voltaire et Rousseau. Les libraires ont bien évidemment un rôle important dans ces diffusions comme les imprimeurs, les plus importantes se trouvant à Paris ou encore Rouen. On conserve des carnets avec le nom des clients et les achats faits pour conserver un témoignage d'achat et connaître la diffusion des écrits, on veut connaître le parcours des livres. Les Francs-Maçons C'est une corporation complexe, une importation anglaise. [...]
[...] Il y a une imagination et un mythe des francs-maçon qui se construit. Météra est fasciné par cela. On retrouve dans ces loges des grades avec une hiérarchie, on n'est pas dans une critique de l'État et on garde un respect pour la religion. Il y a des loges par métiers aussi. Les journaux On a de grands journaux qui permettent une connaissance de l'actualité, de la monarchie et de la société en générale. Le plus connu étant le Mercure. [...]
[...] Il y a une explosion des titres On parle de 80 titres vers 1750 puis 250 en 1789. Il y a bien évidemment des contre-journaux et des gazettes étrangères notamment venant d'Hollande. Le Journal de Paris diffuse les décès d'élites, les spectacles, la politique, l'économie . Tous ces journaux peuvent se lire au cabaret à plusieurs, ou dans des clubs de lecture. Il y a une émergence des bibliothèques publiques et la venue de bibliothèques privées, on parle des années littéraires Fréon est très hostile aux philosophes. [...]
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