Deux grands courants artistiques - Néoclassicisme et romantisme (XVIIIe - XIXe siècles)

Thèmes abordés

Néoclassicisme, romantisme, histoire de l'art, peinture, architecture, antiquité grecque, antiquité romaine, art, courant artistique

Résumé du document

Aux XVIIIe et XIXe siècles, on a deux grands courants artistiques : le néoclassicisme et le romantisme. Ces deux courants contemporains traduisent deux ambiances différentes.

Extraits

[...] Deux grands courants artistiques : le néoclassicisme et le romantisme (XVIIIe - XIXe siècles) On a deux grands courants artistiques, le néoclassicisme et le romantisme (XVIIIe - XIXe siècles) Ces deux courants contemporains traduisent deux ambiances différentes. Le contexte culturel d'émergence du néoclassicisme et du romantisme Culture classique et savoirs sur l'Antiquité On voit la construction de savoirs sur la période antique qui apparait comme fondamentale. Dès le XVIe siècle, les œuvres antiques font déjà l'objet d'études (enseignement). Au fur et à mesure d'accumulations de connaissances se développe une science avec l'objectif de la construction du savoir rationnel sur le passé. [...]

[...] Diderot est assez représentatif de cette attitude, en tant que critique d'art et encyclopédiste. Il est à même d'apprécier une œuvre rattachée au passé classique, ou une œuvre aux tonalités préromantiques. Certains artistes, dans leur parcours même, représentent des courants distincts. Ce sont des artistes qui créent leur art parmi des choses abordées lors de leur formation, comme Abildgaard, architecte, peintre et dessinateur danois qui effectue un voyage à Rome et y réside un moment, et fait également un voyage à Paris. [...]

[...] Ensuite, il est membre de l'Institut à l'époque du Directoire. Canova, lui, est originaire de Venise. Il devient l'un des artistes préférés de Napoléon Ier et il représente sa sœur sous les traits d'une Vénus. Enfin, Dumont est un homme du XIXe siècle qui effectue un séjour tardif à Rome et à Naples, à l'époque révolutionnaire, avant de revenir en France en 1793. Il effectue des commandes révolutionnaires, surtout des commandes publiques. [...]

[...] Le siècle des Lumières est associé au triomphe de la raison critique et la promotion de la philosophie (réflexion). On trouve aussi la mode des sciences notamment expérimentales qui confortent cette tendance vers le rationalisme. Pour autant, on recourt également aux sentiments (dans les arts). S'exprime en effet une forte sensibilité notamment dans les romans, en vogue dans les élites lettrées mais aussi dans les catégories moyennes. Les églises condamnent cette mode du roman, notamment les représentations féminines. Rousseau, à partir des années 1750 - 1760, participe à un tournant correspondant à un enthousiasme pour les paysages naturels (montagne, mer déchainée, paysages exotiques qui évoquent un ailleurs). [...]

[...] Cet engouement s'explique par le fait que l'on se trouve, au XVIIIe siècle, dans une période d'invention des nations. Cette invention passe par des recherches sur le passé des nations, recherche sur les origines. Pour certains États, réfléchir de manière distinctive sur son passé est un moyen de mettre à distance le modèle français et permet de critiquer le modèle politique français, l'absolutisme. L'Angleterre fait figure de modèle de liberté politique, avec l'émergence du libéralisme politique qui se conjugue avec l'apparition des nations. [...]