Réformes, Érasme, Luther, libels, Thomas More, Colet, Saint-Augustin, basilique Saint-Pierre de Rome, Lucien de Samosate, théologie, philosophie, morale religieuse, Guillaume d'Ockham, doctrine des indulgences, Maximilien Ier
Il est de Rotterdam. C'est une cour très évoluée, sur le modèle des cours italiennes. Il n'est pas considéré comme un réformateur religieux, mais il a été vu comme ça et il a eu une grande importance à cette époque. C'est un humaniste, mais de l'humanisme spirituel chrétien. Par exemple, son humanisme n'a eu aucun impact sur l'Europe du Sud. C'est quelqu'un de controversé sur le plan religieux. Il est considéré comme le premier intellectuel qui a pu vivre de sa plume. Il est d'un milieu pauvre et est devenu célèbre par son talent et son intelligence. Ce n'est pas un théologien même s'il a obtenu un doctorat de théologie, à Turin en 1506.
[...] Il tire cette idée de la deuxième scolastique de Guillaume d'Ockham. L'homme est dégradé définitivement par le péché originel et n'admet que la foi seule, la justification par la foi. Mais il n'admet pas comment un croyant pourrait être réprouvé. Il ne supporte pas que l'homme puisse obtenir son Salut par ses propres mérites. Dieu distribue sa grâce, mais on ne peut pas admettre que l'homme se sauve. C'est impossible, car on ne peut pas mettre l'homme à la place de Dieu. [...]
[...] Elle traite des rapports de la foi, du Salut, du péché, et de la loi. La question est celle des rituels : les rituels sont-ils nécessaires pour le Salut ? La réponse que trouve Luther est que tout le monde peut être justifié parce que Dieu le veut et a donné son fils en sacrifice. À partir de là il a accordé sa miséricorde et elle est infinie. Luther place la miséricorde divine au centre des rapports. Si on est sûr de sa foi, on est sûr de son Salut. [...]
[...] Puis un jour, il a une vision et voit Saint Anne. Il rentre dans les ordres, chez les ermites de Saint-Augustin. Dans sa vie de moine, il fait le pèlerinage de Rome. C'est un moine très obéissant. Il poursuit parallèlement ses études de théologie et philosophie, dans le collège de son ordre religieux. Il étudie le manuel classique Les Sentences de Pierre Lombard. En 1508, il fait des cours de philosophie morale à l'université de Wittenberg. Il devient docteur en 1512. [...]
[...] Il demande une dispute publique pour fixer le droit canonique de l'indulgence. C'est dans ce contexte qu'il écrit les 95 thèses. Luther s'aperçoit que cette polémique a une résonnance alors que c'est une dispute théologique banale. Ce qu'il n'a pas prévu arrive avec ses 95 thèses. Il a touché un problème très délicat. Il va écrire des libels très courts imprimés en milliers d'exemplaires que pourra lire le peuple. À Wittenberg on voit arriver les premiers disciples de Luther. Il est soutenu par son ordre. [...]
[...] Mais il voulait la réformer. Il a même été pressenti pour être cardinal. C'est seulement à sa mort qu'on a compris à quel point Érasme avait pu jouer un rôle chez les hérétiques. Se livres ont été mis à l'Index, sur la liste des livres interdits. Il est imprégné par la doctrine de la devotio moderna. Le vrai chrétien doit vivre selon les Évangiles, selon le modèle de vie qui transparaît à travers les évangiles et le comportement du christ lui-même. [...]
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