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Depuis qu'il a pris l'ascendant sur le comité de salut public, et qu'il exerce un pouvoir solitaire, Robespierre dirige le régime vers une dictature certaine.
Par un décret du 4 décembre 1793, Robespierre fait légaliser le gouvernement révolutionnaire. Le régime d'assemblée s'exerce désormais en droit. Progressivement, Robespierre prend seul les décisions : c'est le despotisme. Les projets et les actes de Robespierre suscitent une opposition forte. Deux courants lui sont hostiles :
- Les enragés emmenés par Hébert qui reprochent au comité du salut public d'être trop modéré. Ils sont exécutés en mars 1794.
- Les indulgents qui sont menés par Danton et Camille Desmoulins et qui réclament la fin de la Terreur ainsi que des négociations de paix avec l'Europe. Ils sont exécutés en avril 1794.
[...] Le retour à la légalité doit être possible. Il faut organiser le bon fonctionnement de la Constitution. C'est précisément à ce moment que Robespierre accroît la répression. Une coalition se noue contre Robespierre. En juillet 1794, à l'occasion d'un discours qui laisse planer une menace contre l'assemblée. La réaction contre ce discours est le vote le 27 juillet l'arrestation de Robespierre et de son frère, de Saint-Just et Couthon. La commune de Paris qui soutient Robespierre, le délivre et lui offre refuge à l'hôtel de ville. [...]
[...] Un retour à la légalité après l'exécution de Robespierre Cette période est parfois appelée « réaction thermidorienne ». Les thermidoriens sont les hommes de l'après-Robespierre comme Fouchet. Ils ont soutenu Robespierre, mais s'en détournent désormais et veulent se racheter. Ce sont eux qui vont tenir le pouvoir politique jusqu'à Napoléon. Une épuration a lieu, dont l'objectif est de tourner le dos à un passé sanglant. Les moyens utilisés seront toutefois assez semblables. Il faut éliminer le souvenir de Robespierre. La stabilisation politique (juillet 1794, printemps 1795) passe par trois réactions : A. [...]
[...] Plusieurs fois, elle envahit l'assemblée en printemps 1795, allant jusqu'à massacrer un député. Pour se protéger, l'assemblée fait appel à l'armée (Général Murat) qui protège le gouvernement. Les généraux jouent un rôle décisif dans les années suivantes. La terreur blanche, lancée par les royalistes en 1795 vise à réprimer les jacobins dans le Sud Est. L'héritier au trône, évadé des Tuileries, annonce son retour et son intention de rétablir la monarchie, les trois ordres, les parlements et la religion catholique comme la religion d'État. [...]
[...] Robespierre se focalise sur la chasse aux royalistes. Il met en place un culte de la personnalité à travers la fête de l'être suprême dès 1794. Elle résulte d'un discours prononcé contre l'athéisme où il dénonce la religion catholique et l'absence de religion qui prive l'État de morale. Robespierre instaure un culte laïc obligatoire et met en place quatre fêtes politiques : - 14 juillet : prise de la Bastille, - 10 août : chute de la royauté, - 21 janvier : exécution de Louis XVI, - 31 mai : chute des girondins. [...]
[...] Deux courants lui sont hostiles : - Les enragés emmenés par Hébert qui reprochent au comité du salut public d'être trop modéré. Ils sont exécutés en mars 1794. - Les indulgents qui sont menés par Danton et Camille Desmoulins et qui réclament la fin de la Terreur ainsi que des négociations de paix avec l'Europe. Ils sont exécutés en avril 1794. Robespierre supprime toute opposition. Au-delà, il supprime des symboles de la révolution comme Danton et Desmoulins. Il s'attaque à des figures populaires. [...]
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