Démocratie, Robespierre, morale politique, démocratie antique, démocratie sans-culotte, droits du citoyen
Le 17 Pluviôse an II Robespierre présente à la Convention un rapport sur les principes de morale politique. Dans ce rapport il définit ce qu'il appelle le gouvernement démocratique ou républicain. Il considère ces deux mots comme synonyme. Ce qui est hardi pour l'époque par rapport à de nos jours ou ils sont considérait à tort comme synonyme.
Cf. texte polycopié distribuer : « La démocratie n'est pas un Etat … »
[...] Robespierre dit le peuple fait par lui-même ce qu'il peut bien faire Dans son esprit le peuple ne peut pas faire grand-chose. La logique jacobine est une logique d'adhésion (plus ou moins forcée) est nullement de participation populaire. C'est un régime ni plus ni moins démocratiques que les fausses démocraties que dénonce Robespierre. C'est pour cela qu'il marque une certaine audace en disant que les autres n'avaient pas la bonne conception de la démocratie. Cela comporte des similitudes assez troublantes avec des régimes qui au XXe siècle se qualifieront eux-aussi de démocratie. [...]
[...] Le peuple législateur. Robespierre suggère t-il une adoption des lois par le peuple à l'image de Rousseau. Il semble indiquait que le peuple pourrait créer les lois. On songe immédiatement au référendum législatif qui été prévu dans la Constitution de 1793 (article 58 à 60). Selon la Constitution un référendum aurait du être organiser au cas où une loi proposait par l'assemblée aurait fait l'objet d'une réclamation de citoyen reparti partout sur le territoire du peuple). Il est clair que selon ce texte de l'an le peuple aurait pu voter certaines lois, et que ces lois aurait été son ouvrage Néanmoins il ne s'agissait pas de toutes les règles. [...]
[...] Il est bien possible que Robespierre ait cela à l'esprit car la veille même de ce discours (le 16 Pluviôse an II / 4 juillet 1794) la Convention vient d'abolir l'esclavage dans les colonies française. La démocratie Sans-culotte. Après avoir rejeté un peu vite la démocratie à l'Antique Rob rejette encore moins celui ou mille fraction du peuple, par des mesures isolées, précipitées et contradictoire, décideraient du sort de la société entière encore plus la conception d'extrême-gauche / d'une démocratie Sans- culotte / démocratie sectionnaire, qui correspond à la conception des révolutionnaire qui militent dans les sections de Paris. [...]
[...] Par conséquence il hautement probable que le pouvoir effectif du peuple n'aurait pas été beaucoup plus étendu en tant de calme qu'en tant de révolution. L'avenir des jacobins ressemble beaucoup à leur présent. Un élément du texte de Robespierre nous invite à penser ainsi. Au fil du discours Robespierre a un peu confondu. Il parle de premier peuple du monde à avoir établi la démocratie. En 1794 on est déjà selon Robespierre dans la démocratie. A quoi correspond cette plénitude du peuple qui est un élément de la démocratie ? [...]
[...] Venant d'un démocrate une telle affirmation conduit à s'interroger. Est- ce vraiment cela qu'il a voulu dire ? N'a-t-on pas un raccourci oratoire par lequel Robespierre caricaturerait sa pensée ? Ne songe-t-il pas surtout à l'impossibilité matérielle de pratiquer la démocratie dans un grand Etat, c'est-à-dire de faire intervenir tout le peuple en même temps. Il aurait donc raccourci sa phrase pour aller plus vite. En réalité sa critique va plus loin même s'il lui arrive de se contredire. En outre ce n'est pas la première fois qu'il rejette la démocratie pure. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture