A la fin du XVème siècle se pose le problème de joindre le pays des épices en évitant l'intermédiaire musulman désormais Turc. Or, la circumnavigation de l'Afrique se révèle très longue, l'idéal serait une route directe passant par l'ouest le problème étant que personne ne connaissait la taille de la terre.
Colomb tire une grande partie de ses connaissances du cardinal Pierre d'Ailly. Pierre d'Ailly (1350-1420) chancelier de l'université de Paris, est à la fois théologien et compilateur. On connaît de lui 174 ouvrages dont l'Imago Mundi (1410), ouvrage essentiel à la compréhension des grandes Découvertes. Ce dernier constitue un ouvrage charnière entre la pensée médiévale et cette de la renaissance. D'Ailly est convaincu de la sphéricité de la terre, de sa division en zones climatiques et même de sa révolution autour du soleil. Toutefois il peuple cette terre moderne de créatures tirées du bestiaire médiéval, et aux bouches de l'Orénoque, Colomb se croira aux portes du Paradis, même si les anthropophages existent vraiment.
[...] Lors de sa découverte par Cabral en 1500, la modification se révèle favorable aux Portugais. Les expéditions de reconnaissance vers L'Inde 21- Le voyage d'Athanase Nikitine En 1466 ce marchand russe quitte sa ville natale pour aller commercer dans les pays turcs de la mer Caspienne, il poursuit ainsi sa route vers l'Iran, puis l'Inde ou il séjourne entre 1469 et 1472. Il rentre par Ormuz puis la mer Noire pour atteindre la Russie fin 1472. Le récit d'Anasthase Nikitine est connu sous le nom de Voyage au-delà des trois mers. [...]
[...] En ce qui concerne le Portugais, l'Afrique et l'Asie se trouvent d'abord rattachées au diocèse de Funchal créé à Madère en 1514 puis en 1533 Clément VII érige à Goa le premier évêché catholique des Indes orientales qui devient indépendant en 1539. Dans le domaine espagnol, l'espace occupé par les Européens se réduit à la région du panama et quelques implantations sur la côte du Vénézuéla, à l'intérieur de cet espace deux évêchés sont fondés dont deux à Hispaniola. La conquista est une période relativement brève (1519-1550) qui amène l'Espagne à dominer la plus grande partie de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud. [...]
[...] La grande découverte est alors celle des «Indiens». L'amiral a sans doute été surpris de trouver les Arwaks si différents des habitants de Cipangu décrits comme proches des Chinois par Marco Polo. Il quitte San Salvador avec sept Indiens destinés à devenir interprétés et touche plusieurs iles des Bahamas avant Cuba. Il pense être arrivé à Cipangu, n'arrive pas à trouver d'hommes pouvant s'exprimer en grec ou en arabe. Il est difficile de trouver de l'or et les indigènes sont craintifs, leurs ennemis sont anthropophages. [...]
[...] Désormais pour Isabelle comme pour Colomb, le projet d'aller en Inde a pour but la propagation de la foi chrétienne. Le 17avril 1442 ont lieu les signatures des Capitulations qui accordent à Colomb les honneurs et titres (exorbitants) qu'il demandait: amiral de la mer océane, vice-roi et gouverneur de toutes les îles et terres à découvrir ainsi qu'un dixième de leurs revenus. Le 30avril Colomb est anobli et devient capitaine de la marine espagnole. Le premier voyage Le 3aout 1492, les trois vaisseaux appareillent de Palos vers les Canaries. [...]
[...] Lisbonne préfère la voie suivie jusque-là, atteindre le cap méridional de l'Afrique et le contourner. Colomb décide alors de quitter le Portugal pour l'Espagne où il reçoit l'hospitalité d'un couvent franciscain et la protection du frère Antonio de Marchena aussi astronome. C'est par l'entremise du banquier Berardi et du duc de Medina qu'il réussit à entrer en contact avec les Rois, Ferdinand et Isabelle qui jugent le projet déraisonnable, d'autre part, la lutte contre l'islam l'emporte sur les projets maritimes. [...]
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