Histoire de la monarchie absolue, Henri IV, roi de raison, raison d'État, paix religieuse, édit de Nantes, guerre de religion, Richelieu, révolte nobiliaire, instabilité politique de la régence, catholicisme, protestant
L'édit de Nantes, promulgué en 1598 par le roi Henri IV, reconnaît la réalité de la diversité religieuse en France et cherche à établir une coexistence pacifique entre catholiques et protestants (appelés huguenots). Cet édit est un compromis qui vise à apaiser les tensions religieuses et politiques qui ont marqué les guerres de religion.
L'édit de Nantes est le fruit des influences des Politiques, un courant politique cherchant à favoriser l'unité et la stabilité du royaume par-dessus les divisions religieuses. Les commissaires royaux jouent également un rôle important dans la mise en oeuvre de l'édit et la gestion des affaires religieuses.
Toutefois, malgré les tentatives de l'édit de Nantes pour apaiser les tensions religieuses, certaines résistances persistent, notamment de la part des parlements locaux, qui s'opposent à l'application de certaines dispositions de l'édit et continuent de défendre le catholicisme comme religion dominante.
[...] Dans cette optique, il apporte un soutien aux princes protestants d'Allemagne afin d'affaiblir les Habsbourg. Cela conduit la France à s'engager dans les guerres de Trente Ans en 1635. L'instauration du ministériat sous Richelieu a eu des conséquences importantes sur la mobilisation financière de l'État. Pour financer les guerres et les réformes, le gouvernement français a dû imposer un "tour de vis fiscal" important. Les impôts ont été multipliés, la taille (un impôt direct) passant de 10 millions de livres en 1632 à 53 millions en 1643. [...]
[...] Vente des offices et l'édit de la Paulette : Pour remplir les caisses de l'État, le roi a multiplié la vente des offices administratifs et judiciaires. L'édit de la Paulette, promulgué en 1604, a permis aux titulaires d'offices de les transmettre à leurs héritiers en payant une redevance annuelle, assurant ainsi la continuité et l'hérédité des charges. Ces mesures ont contribué à renforcer l'autorité du roi Henri IV sur le royaume et à instaurer une période de relative stabilité et de prospérité en France. [...]
[...] En tant que membre éminent de la noblesse, il revendiquait une part de pouvoir et d'influence politique. Ses ambitions et ses différends avec le roi ont entraîné des tensions supplémentaires et ont compliqué la situation politique pendant cette période de régence. Enfin, le Parlement de Paris a joué un rôle déterminant en désignant officiellement la régence et en statuant sur les questions de légitimité et de pouvoir. L'arrêt du Parlement de Paris a eu un impact crucial sur la reconnaissance et la légitimité de la régence de Marie de Médicis. [...]
[...] Pour renforcer le pouvoir central, Richelieu a généralisé le rôle des intendants à partir de 1634. Ces hauts fonctionnaires royaux étaient chargés de superviser les provinces et de mettre en œuvre les politiques du gouvernement central. Ils étaient assistés par des subdélégués qui agissaient en tant que représentants locaux du pouvoir royal. Richelieu a également développé le système fisco-financier, dans lequel les recettes fiscales de l'État étaient aliénées à des particuliers, généralement des financiers, en échange d'une garantie de financement pour les dépenses de l'État. [...]
[...] En outre, pour rallier les villes et les provinces à sa cause, Henri IV a respecté leurs privilèges et leurs droits locaux. Il a accordé des chartes aux villes, leur reconnaissant des libertés et des prérogatives spécifiques. Cela a contribué à apaiser les tensions avec les villes et à obtenir leur adhésion à son règne. En consolidant son autorité de cette manière, Henri IV a réussi à unifier le royaume, à rétablir la paix après les guerres de religion, et à jeter les bases d'une monarchie plus stable et centralisée en France. [...]
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