Les cultes sous l’Ancien régime

Thèmes abordés

Cultes sous l'Ancien régime, Eglise catholique, Concordat de Bologne, clergé en France, protestants, juifs

Résumé du document

A l'époque moderne, l'Eglise catholique conserve la même structure et la même hiérarchie qu'au Moyen Age. Avec la réforme protestante du XVIème siècle, l'Eglise catholique doit se ressaisir et entreprendre une contre-réforme. Ce sera chose faite avec le Concile de Trente (1545-1563). Cette réforme a eu de nombreuse conséquences et notamment la création de nouveaux ordres religieux.
Au XVIIème siècle, l'Eglise catholique est en plein essor en France mais le pape et le pouvoir royal entretiennent des rapports souvent difficiles, qui sont régis depuis 1516 par le Concordat de Bologne.

Extraits

[...] Les emplois de la fonction publique sont interdits aux protestants. Les conséquences de l'Edit de Fontainebleau Les réformés adoptent trois types d'attitude face à l'Edit de Fontainebleau. Un certain nombre vont être de nouveaux convertis au catholicisme. Entre et protestants vont quitter le royaume de France pour l'Angleterre, la Suisse, la Prusse, les Pays Bas. Cette émigration est fortement préjudiciable et ruine l'industrie dans certaines régions. L'Edit de Fontainebleau provoque une « fuite des cerveaux ». Par exemple Denis Papin, connu notamment pour ses travaux sur les machines à vapeur, va s'exiler en Angleterre. [...]

[...] Les cultes sous l'Ancien régime Au Moyen Age, le roi n'a en face de lui qu'une seule église. Dès le XVIème siècle, la situation se complique avec l'apparition des églises réformées et des communautés juives. Chapitre 1 – L'Eglise catholique A l'époque moderne, l'Eglise catholique conserve la même structure et la même hiérarchie qu'au Moyen Age. Avec la réforme protestante du XVIème siècle, l'Eglise catholique doit se ressaisir et entreprendre une contre-réforme. Ce sera chose faite avec le Concile de Trente (1545-1563). [...]

[...] Le gallicanisme ne va pas cesser de progresser en France. Il est admis que les bulles du pape et les décrets conciliaires doivent être enregistrés par les parlements pour être exécutoires. Elles étaient publiées par lettres patentes qui étaient ensuite enregistrées par les parlements. Un autre moyen d'exercer un contrôle sur l'église était l'usage d'une procédure dénommée l'appel comme d'abus qui est apparue au XIVème siècle. Cette procédure permet au parlement de casser les décisions des juridictions ecclésiastiques lorsqu'elles sont jugées contraires aux coutumes de l'église de France ou aux prérogatives du pouvoir temporel. [...]

[...] Ils ont un état civil particulier tenu par les pasteurs et peuvent se marier devant un pasteur. La liberté de culte privé est admise sans limitation et le culte public peut être célébré dans un nombre important de villes, notamment les chefs lieu de baillage et de sénéchaussée. Les pasteurs reçoivent un statut proche des prêtres et ne payent pas la taille. Sur le plan juridictionnel, l'Edit de Nantes créé dans chaque parlement une chambre mi partie comprenant une moitié de conseillers catholiques et une moitié de conseillers protestants chargés de juger les litiges impliquant un protestant. [...]

[...] Le gallicanisme est une doctrine qui tend à reconnaitre à l'église de France une certaine indépendance vis-à-vis du pape en s'appuyant sur des traditions anciennes. Le gallicanisme politique affirme l'indépendance du roi par rapport au pape et autorise le roi à intervenir dans les affaires de l'église. Malgré les critiques, le Concordat de Bologne va s'appliquer jusqu'à la fin de l'Ancien régime. Il satisfait le roi car il réaffirme celui-ci dans un rôle de maitre du corps épiscopal. En général, le roi choisissait les évêques parmi les nobles ce qui était une façon d'entretenir leur dévouement ou de payer certains services. [...]