Cours d'Histoire sur le modèle fasciste en Allemagne et en Italie dans les années 30'. Présentation de l'état raciste et totalitaire nazi, de la politique économique et sociale, des instruments du totalitarisme dans l'Italie fasciste et des mouvements et régimes autoritaires dans le reste de l'Europe.
[...] Soutien des autorités belles réussites, grand essor La cinématographie est l'arme la plus forte dit un slogan fasciste censure stricte dès 23, subventionné par l'Etat (reconstruction des studios de la Cinecittà, Duce passionné), seulement petit nombre d'œuvres politiques : épopée du régime, de la colonisation, exaltation du passé italien. Reste = proche des comportements sociaux d'une bourgeoisie traditionnelle (famille, travail, refus du désordre ) Limite du totalitarisme fasciste = échec d'un cinéma politique au profit d'un cinéma d'évasion, proche du modèle hollywoodien, éveil d'un esprit contestataire : néoréalisme Limite de la bonification culturelle = résistance passive des intellectuels non ralliés, parfois en conflit ouvert, ex. [...]
[...] L'antifascisme joue son rôle à l'étranger en dénonçant fascisme dans les journaux, par les fuorusciti = exilés 4 La politique économique et sociale italienne 1 Du libéralisme au dirigisme Jusqu'aux 30's, politique favorable aux possédants, mais crise mondiale = solutions autarciques renforcement du totalitarisme, - d'intérêts privés De 22 à 27, alliance entre fascisme et intérêts privés : économie libérale. Ministre des finances en 25, Volpi redresse la lire et stoppe l'appareil dirigiste de la guerre, politique fiscale qui pèse sur les budgets modestes situation économique améliorée, salaires et production mesures de stabilisation de la lire = récession en 27, nécessité de politique dirigiste Restreindre importations, rééquilibrer balance des paiements choix autarciques Grandes batailles grands progrès, bataille du blé dès 25 permet de satisfaire les besoins nationaux, politique de bonification des terres, grands travaux dotent l'Italie d'une infrastructure moderne Politique nataliste : prétexte et instrument de politique d'expansion, restreindre l'émigration pendant fascisme pop de 38 à 45 millions d'hab. [...]
[...] Parmi eux des nationalistes, des futuristes, et d'anciens interventionnistes de gauche. Tous ont des idéaux révolutionnaires, dénoncent l'évolution conservatrice du régime, son embourgeoisement. Divisés sur le sens de la révolution fasciste entre moderniste et centralisatrice provincialiste, populiste et ultra-réactionnaire rassemblés au milieu des 20's autour de la revue Il Selvaggio (Le Sauvage) Certains se détachent peu à peu du fascisme-régime par fidélité à leurs idées ou opportunisme d'autres soutiennent la République sociale italienne installée par les All. [...]
[...] qui soutient des organisations nationales-socialistes Subventions allouées par le Minculpop à organisations de presse, journalistes, politiques, leaders de mouvements fascistes et fascisants. Mise en place d'un embryon d'Internationale fasciste, autour des comités d'action pour l'universalité de Rome du Gal Coselschi, existence éphémère marquée par congrès des organisations pro-mussoliennes 2 Fascisme et dictatures Dans pays d'UE centrale orientale méditerranéenne, crise tensions sociales, essor de mouvements profascistes ou pronazis Renforcement des régimes d'exception par les classes dirigeantes ex : Lettonie, chef de l'Union paysanne, Karlis Ulmanis établit régime autoritaire en 34, bannit sociaux-démocrates et fascistes. [...]
[...] Discours du 23 mars 36, guerre inéluctable pour l'Italie ère de la mobilisation économique, permettre au pays de satisfaire besoins en carburant, lignite et minerais, développement industrie de la cellulose, textiles artificiels conditions antiéconomiques spéculation et corruption progrès spectaculaires mais partiels = pays tourné vers préparation de la guerre 3 Quel bilan en 1939 ? Economie déséquilibrée, axée sur la guerre. Résultats positifs indice production) insuffisance du marché intérieur voiture/ 90 hab.) augmentation de la production artificielle fuite en avant, l'économie ne tournant que grâce aux commandes pour la guerre et à la mobilisation permanente Bourgeoisie a perdu certains droits mais comblée d'honneurs et puissance économique renforcée. [...]
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