Contre-révolutions, contre-révolutionnaire, révolution, Napoléon, contestation
Résultat de la combinaison d'une effervescence intellectuelle et d'une montée en puissance des formes de contestation, la révolution française, qui se nourrit du caractère insurrectionnel que prend la Révolution américaine, aura bouleversé de manière irréversible la société française. Son héritage est immense et elle n'est pas un objet figé. De même, ses adversaires n'ont pas disparu avec la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il s'agit ici d'adopter une vision dynamique du phénomène de Contre-Révolution qui perdure après ce basculement dans ce que nous appelons aujourd'hui la « modernité ».
Nous centrerons notre propos autour de la contre révolution relative à la révolution de 1789. Nous partirons ainsi d'une étude de cas précise pour cerner toutes les composantes du phénomène.
La Contre-Révolution n'est pas un système rectiligne. Elle ne correspond en rien à un processus homogène à la vue des nombreux acteurs et doctrines qui se réclament d'elle. De plus, elle n'est pas un événement soudain. Si elle se déclenche logiquement en réaction à la révolution de 1789, il n'en demeure pas moins qu'elle a suivi un mouvement progressif d'apparition. Dans ce sens, il faut nous demander en quoi la Contre-Révolution s'érige-t-elle comme un miroir de la révolution ? En d'autres termes, quelle a été son importance dans l'avènement d'un ordre nouveau ?
La naissance des Contre-Révolutions n'est pas un phénomène soudain et il n'existe pas de typologie nette des forces qui l'animent.
[...] Et, de fait, l'attitude contre-révolutionnaire nous paraît aujourd'hui absolument archaïque. La Contre-Révolution est le dernier vestige d'une autre époque. La victoire de 1815 est donc véritablement superficielle : le conflit révolutionnaire se poursuit pendant tout le siècle et aboutit au début du siècle environ à une hégémonie des idées révolutionnaires. La France ne revient pas, même dans les formes, à l'Ancien Régime. La Restauration reproduit le schéma révolutionnaire le moins virulent, le moins radical : celui de la monarchie parlementaire. [...]
[...] Ils ne parviennent pas à convaincre les députés du centre (l'abbé Maury, Cazalès) et ont du mal à mener les débats politiques. La presse royaliste mène le combat : par exemple le Journal politique national, avec Rivarol ; Les Actes des Apôtres (Rivarol, Peltier, Malouet . ) ou encore L'ami du Roi de l'abbé Royou. TRANSITION : Ainsi, la contre révolution est déjà en fermentation avant la révolution. Des forces centrifuges l'animent et tendent à se dresser de plus en plus promptement contre la ferveur révolutionnaire qui parcourt le pays. [...]
[...] Des rapports de force changeants : Succès de la coalition partielle (Tournai en avril 1792, Fontoy en août) puis défaites (Jemmapes en novembre). Exécution de Louis XVI et occupation française de la Belgique la coalition se généralise à toute l'Europe. Succès de la coalition (Neerwinden en mars 1793), puis défaites (Hondschoote en septembre). La Convention avance vers les frontières naturelles Les raisons d'un échec : Dès le départ, pas de volonté réelle de remettre le Roi sur le trône. Divergences à propos de la Pologne, et dans les buts de chaque pays. [...]
[...] Il s'agit ici d'adopter une vision dynamique du phénomène de Contre-Révolution qui perdure après ce basculement dans ce que nous appelons aujourd'hui la modernité Nous centrerons notre propos autour de la contre révolution relative à la révolution de 1789. Nous partirons ainsi d'une étude de cas précise pour cerner toutes les composantes du phénomène. La Contre-Révolution n'est pas un système rectiligne. Elle ne correspond en rien à un processus homogène à la vue des nombreux acteurs et doctrines qui se réclament d'elle. De plus, elle n'est pas un événement soudain. [...]
[...] Son sacre marque le coup d'arrêt des mouvements d'oppositions. A propos de l'armée, il entame une nouvelle politique avec un élément nouveau que sont les conscriptions et n'hésite pas à mener des guerres de beaucoup plus grande importance. En 1804, l'heure n'est pas encore aux conquêtes. Dès la bataille de Trafalgar (automne 1805), le long processus de conflits européens semble être lancé. La contre Révolution sera alors rangée au second plan puisque l'enjeu n'est désormais plus de savoir si l'on se rallie ou si l'on s'oppose à l'Empereur. [...]
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