géographie, démographie européenne, démographie, urbanisation, natalité, mortalité, guerres européennes, famine, épidémies, ancien régime, climat
Les outils méthodologiques et les recherches des historiens démographes au cours des dernières décennies nous ont permis de fixer quelques idées et quelques notions claires concernant les caractéristiques de populations européennes au cours de 3 siècles de l'ancien régime. Il s'agit maintenant d'étudier les changements qui s'opèrent au cours de la période que nous étudions, la démographie d'ancien régime connaît aussi des variations qu'il s'agit maintenant de comprendre.
[...] C'est donc un autre facteur de mortalité qui disparait. Du côté des taux de natalité et de mortalité A partir des années 1740 environ, on constate une nouveauté intéressante. Du coté de la mortalité, on constate une diminution lente, on meurt moins et du côté de la natalité on constate une diminution plus rapide, donc moins de nouveau-né. On constate donc une diminution des 2 côtés. Dans ces diminutions, on trouve un point positif. La population augmente. Pourquoi ? Le taux de mortalité diminue de manière considérable. [...]
[...] Pendant donc environ 2 siècles, 14[e] puis 15[e] et puis le l'Europe voit sa population globale augmenter : la population à la fin du 16[e] siècle est environ celle qu'on avait au 14[e] siècle, il a fallu donc 2 siècles pour qu'on peuple à nouveau de manière conséquente l'espace Européens. A la fin du 16[e] siècle on revient à la situation du « monde plein », c'est-à-dire un équilibre plus ou moins instable entre la quantité de ressources disponibles et le nombre de bouche à nourrir. C'est là que commence l'ancien régime démographique avec des crises, des constantes, des aléas . Que se passe-t-il au 16[e] siècle ? [...]
[...] Donc, un cercle vertueux s'installe : les famines se font rare et l'élevage commence à être significatif. Ils sont plus forts face à un risque d'épidémie. La meilleure sensibilité pour les problèmes sanitaires Les conditions d'hygiène dans les villes s'améliorent, il y a des services pour éliminer les ordures dans la rue, les campagnes s'améliorent également. Les écoles sont créées . Les guerres Les guerres ne menacent plus ou très peu les populations au 18[e] siècles. Au siècle des Lumières, les combats se déroulent de manière régulière. [...]
[...] A côté de ces métropoles, il y a tout un réseau de petites villes qui augmente grâce à un développement urbain. Il y a des villes d'environ habitants qui commencent à se développer. Les capitales régionales s'étoffent en habitant Au 17[e] siècle, le flux migratoire continue et s'accentue et l'urbanisation est plus forte que la croissance de la population. En 1700, Paris est devenue une ville importante A côté de Paris, les grandes villes Françaises restent au 17[e] siècle restent petites. A la fin du 18[e] siècle, à la suite du dynamisme démographique, la poussée Européenne se fait très fortes. [...]
[...] Les paysans vivent plus longtemps. Au 17[e] siècle, l'espérance moyenne de vie était d'une vingtaine d'année et entre 1770 et 1790, l'espérance de vie est d'environ 30 ans. En revanche ce qui rend tout de même cette mortalité épouvantable c'est que la mortalité infantile et juvénile reste élevée et ne change pas. Ce taux là de mortalité infantile et juvénile ne change pas même dans les meilleures conditions de vie qui caractérisent le 18[e] siècle. Comme au 16[e] et au 17[e] siècle, il faut 2 enfants pour faire 1 adulte. [...]
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