épidémie, microbes, peste, propagation des maladies, choléra, Europe, confinement, variole, typhus, quarantaine, santé publique
On connait depuis le XVIe siècle la notion de maladie contagieuse et on évoque un déplacement de ces épidémies, par des « particules qui ne tomberaient pas sous notre sens », ce qu'on appelle les microbes.
(...)
Ce n'est pas la médecine qui fait reculer les épidémies, mais l'intervention politique. Au XVIIe-XVIIIe siècles, le confinement restait la meilleure option. Après la violente vague de 1727-1732, la peste avait épargné la plupart de l'Europe, mais elle revient dans les Provinces-Unies et à Amsterdam dès 1763. Elle touche très vite les Iles britanniques, le Danemark, et les zones commerciales en général. Les mesures de quarantaine (quelques semaines en général) relèvent des autorités locales (autorités portuaires, justice et parlements).
[...] La circulation des microbes et des épidémies Un homme dans sa vie, qui a une espérance de vie de 50 ans, connait 3 ou 4 pestes. La grande épidémie est un des principaux personnages de l'histoire. La guerre n'arrête rien, pas même le commerce, mais la peste oui. C'est la seule chose qui peut arrêter subitement une guerre. On trouve d'autres maladies : Le choléra est une invention du XIXe siècle, elle n'existe pas à l'époque moderne. La persistance des grandes épidémies On connait depuis le XVIe siècle la notion de maladie contagieuse et on évoque un déplacement de ces épidémies, par des « particules qui ne tomberaient pas sous notre sens », ce qu'on appelle les microbes. [...]
[...] Le roi prend donc les choses en mains. On essaie d'éviter le désordre complet, et en particulier le manque de nourriture et de ravitaillement. On construit un mur de la peste dans la partie du Bocuse qui touche la Provence. La ville d'Apt est coupée et on y construit un mur, et on le voit encore aujourd'hui. On a une volonté de lutter contre les maladies populaires (peste, grippes, dysenteries, varioles etc.) On essaie aussi de maintenir une vie normale (vie économique, ravitaillement, optimisme des populations). [...]
[...] On met en place un contrôle des troupeaux en particulier. La Sardaigne est très en pointe, et à Turin en 1721 on crée un magistrat de santé qui contrôle l'avancée des épidémies et épizooties. On craint les maladies des bovins, chancre volant (fièvre aphteuse). Les informations circulent entre les pays alpins, quelle que soit l'autorité politique et les relations. Une série d'éléments permettent de construire une économie politique, avec des formes de protectionnisme. Si la peste est restée dans la mémoire collective aujourd'hui, elle n'est pas l'épisode le plus dramatique, et on a des catastrophes militaires plus affreuses (ville prise par des troupes). [...]
[...] On a des populations fatiguées par la sous-alimentation qui touche surtout les enfants et adolescents. En 1779, on a une épidémie de dysenterie violente dans l'Ouest de la France. Elle est assez bien documentée (rapports de médecins avec un grand sens de l'observation). Cette maladie est probablement due à des concentrations militaires, on concentre des troupes pour être embarquées vers les terres américaines. Les campagnes les plus touchées sont celles traversées par les soldats. Près de personnes meurent en quelques semaines. [...]
[...] Dès que la peste est signalée, on envoie des lettres aux voisins, on publie une liste de lieux infectés, et où on a repéré la peste. On a un côté bureaucratique important. On organise très vite une garde renforcée à l'entrée du lieu déclaré malsain, avec un retour à la force armée, milices et soldats s'il le faut. On interdit tous les marchés, foires et rassemblements commerciaux. On refoule les indésirables, ceux accusés d'être porteurs de la peste. Il faut refouler ceux qui pourraient être des clients potentiels des hôpitaux (comme les mendiants). On a l'idée que la peste ne touche que les pauvres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture