Chrétienté au XIIIe siècle, Eglise d'Occident, an mil, radicalisme évangélique, courant albigeois, réforme grégorienne, dissidence des Vaudois, Pierre Vaudès, concile du Latran III, anticléricalisme, autorité ecclésiastique, prédication, frères mendiants, papauté, Innocent III, Grégoire IX, Inquisition, frères mineurs
Cette montée des contestations et des dissidences s'observe dans l'Église d'Occident et constitue un phénomène relativement nouveau. Dans les débuts de l'histoire du christianisme, il y a eu beaucoup de controverses jusqu'au jour où la grande Église arrive à un consensus pour les définitions du dogme et des pratiques. Mais ensuite, on a vécu dans ce consensus. Ils réapparaissent aux alentours de l'an mil avec le radicalisme évangélique. Ces mouvements s'enracinent et se manifestent à partir de la deuxième moitié du XIIe siècle. Ce phénomène inquiète particulièrement les ecclésiastiques qui veulent défendre la voie droite.
[...] Celui-ci mène une vie agréable et riche, il est prince de sa ville. Et soudain il se convertit et fait de la prédication itinérante dans le dépouillement le plus total. Ces frères franciscains se font appeler frères mineurs. Ils font le rejet de l'avoir (des biens matériels), du savoir (de la connaissance, qui donne une certaine forme de domination) et du pouvoir (ils renoncent à toutes formes de privilèges). Il y a aussi les Carmes et les Augustins, comme ordres mendiants. [...]
[...] La lutte contre la dissidence a lieu aussi en Italie du Nord. Dès 1184, le pape Lucius III et Frédéric Barberousse au concile de Vérone s'associe. Le gouvernement, centralité de l'église d'occident Le pape, tête de l'Église L'un des moments qui manifestent un temps important de cette installation d'une papauté à la tête de l'Église c'est la réunion du Concile de Latran IV en 1215. Le pape Innocent III réunit (1161-1216, élu pape en 1198) ce Concile. Il commence par un exposé de la foi chrétienne, comme l'on fait les grands conciles œcuménistes. [...]
[...] La deuxième dissidence est celle des Vaudois. Pierre Vaudès est un bourgeois de Lyon, qui fait partie de l'élite urbaine. Brutalement, Vaudès décide de se convertir, vers 1170, au sens radical du terme et d'abandonner toutes les richesses du monde pour se concentrer à l'approfondissement de la connaissance des écritures. Il se fait traduire un passage des écritures et certains livres de la Bible. Il se sent autorisé, compte tenu de sa culture, à développer une prédication itinérante. Devant le développement de son mouvement, ce qui prouve qu'il répond à des besoins, Vaudès est appelé par les autorités religieuses à se justifier à une grande réunion de la chrétienté, au Concile du Latran III à 1179 les religieux sont dans l'incapacité de trouver des propos hérétiques. [...]
[...] Ils étaient à la discrétion de l'empereur, soumis à l'arbitraire finalement. Il pouvait les protéger ou leur prendre de l'argent. Les mesures qui sont prises visent à distinguer les communautés (interdiction des mariages mixtes juif/chrétien, interdiction d'avoir des serviteurs de l'autre religion). Se développe cette législation anti-juive. On revient sur le fait qu'un juif a tué le Christ. En Angleterre comme en France il y a des expulsions. [...]
[...] En ce qui concerne le droit canonique, les textes qui émanent de l'autorité pontificale font force de loi dans l'Église. La réserve pontificale en matière de sainteté : la déclaration de sainteté se fait maintenant exclusivement à Rome et non de façon locale. Les organes du gouvernement central Le pape se dote d'organes de gouvernement. Il a sa curie. Grande importance de la chapelle dans la Curie. Il y a la chancellerie qui écrit les actes et les lettres. Son rôle devient de plus en plus important. [...]
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