Charles Quint et l’Amérique

Résumé du document

« Plus oultre » : toujours au-delà. L'empire de Charles Quint doit s'étendre au-delà des colonnes de Gibraltar. Charles Quint ne s'est jamais rendu en Amérique. On considère souvent que Charles Quint a eu assez peu de lien avec l'empire américain. C'était extrêmement risqué.
Grâce à cet empire, Charles Quint va régner sur presque la moitié des terres connues par les Européens. Les Amériques vont fournir des revenus monétaires considérables à la Castille qui permettra à Charles Quint de mener sa politique impériale de guerres.
Les Amériques ont-elles été une chance pour Charles Quint ? Un fardeau ? Quelle place tiennent les Amériques dans l'idée impériale ? Qu'en est-il de cette fameuse légende noire espagnole ?

Extraits

[...] Ces messagers remettent le Quint royal, un butin où figurent des cadeaux envoyés par Moctezuma. Cortés décide alors de conquérir l'empire. Il doit laisser des hommes à Vera Cruz. Il saborde des bateaux pour éviter que ces hommes ne s'enfuient. Il part avec 450 hommes vers l'intérieur des terres. Cortés pendant sa progression vers Mexico Cortés noue des alliances avec des peuples soumis aux Aztèques comme les Tlaxcaltèques. Cortés propose à Moctezuma d'aller lui rendre visite. Dans un premier temps, l'empereur refuse la venue de Cortés. Il craignait des prédictions divines. [...]

[...] Les trois caravelles partent du port de Talos le 3 aout 1492 et arrivent en vue d'une île le 12 octobre, une île de l'archipel des Bahamas, rebaptisée San Salvador. Assez rapidement, ils débarquent sur Hispaniola. Christophe Colomb repart en Europe en rapportant un peu d'or et quelques indigènes pour démontrer aux Rois Catholiques l'utilité de l'esclavage autres voyages sont organisés : une ville est fondée à Saint-Domingue. C'est Isabella. C'est un échec. En 1495, le port de Saint-Domingue est fondé. On découvre aussi une mine d'or à Cibao. [...]

[...] Les conquistadors devaient mettre en valeur la terre et les hommes et faire affluer vers la terre les richesses ; les religieux devaient convertir les Indiens. Mise en valeur et exploitation économique et humaine La conquête prolonge la Reconquista d'un point de vue chronologique et logique. Elle se fait selon les mêmes méthodes et surtout dans le même esprit. Il s'agit de retirer un profit immédiat. L'enrichissement est rapide. Les Conquistadors sont des hommes jeunes et sans statut social. Il recherche la gloire et l'élévation sociale. Très peu d'entre eux y parviennent. [...]

[...] Elle est tout d'abord artisanale et à partir des années 1540, l'extraction des métaux devient industrielle cycles successifs ont été distingués par Pierre Chaunu : le cycle de l'orpaillage : recueillir des fragments de poussière d'or dans les rivières. C'est un cycle artisanal et transitoire. Ce cycle provisoire se termine vers 1540. le cycle de la mine : les mines étant dans un premier temps exploitées selon des techniques rudimentaires. C'est le cas des mines mexicaines, mais aussi celles de la vallée du Cauca en Colombie. [...]

[...] Le problème est que ces lois ont été modérément appliquées. Elles entérinaient également l'existence du travail forcé. En le limitant, on admet qu'il existe et sous Charles Quint, un certain nombre d'Espagnols se sont élevés contre ces abus. C'est un phénomène unique et exceptionnel : 1. Les droits des Espagnols sur le Nouveau Monde : les positions de Vitoria Francisco de Vitoria est un Dominicain qui est professeur de théologie au sein de l'éminente université de Salamanque. Il va s'élever contre le droit des Espagnols à occuper les Indes. [...]