La convention s'est réunie le 20 septembre 1792 et le 2 juin 1793, on assiste alors à une victoire des montagnards. Le gouvernement révolutionnaire est animé par le désir d'une administration unitaire sur un plan politique. Le 25 septembre 1792 est érigé le principe selon lequel la république est indivisible et c'est ce principe qui doit régir les institutions. C'est Saint Just qui exprime le mieux cette idée en expliquant que « la division de l'état doit se retrouver dans le peuple et non le territoire ». L'administration doit selon lui résulter de volontés diverses qui se rassemblent de manière à proposer un résultat général. C'est ainsi qu'apparait le terme de « centralisation ».
[...] Cette centralisation voulue par les montagnards est davantage un moyen qu'une fin. Il s'agit d'un moyen de préserver l'héritage révolutionnaire. Après la chute de Robespierre, va s'instaurer un mouvement de réactions par rapport aux montagnards qui vont se traduire par la réintroduction progressive des administrations locales et de leur pouvoir. Les montagnards ne sont alors plus présents, c'est un nouveau régime qui apparait avec le directoire. La réaction du Directoire I La réorganisation administrative Les districts retrouvent leurs distributions antérieures. [...]
[...] La compensions, quant à elle, va poursuivre cette étape au nom d'une souveraineté indivisible par l'intermédiaire de représentant, agent ordinaire du pouvoir exécutif qui agissaient par deux. Chargés de se surveiller mutuellement dans leur mission de contrôle. Assurer la volonté de la convention. Ils jouissaient de pouvoir extraordinaire, se substituer aux administrateurs et les destituer. C'est là que le centralisme Jacobin connait son apogée. Le directoire va placer un commissaire de gouvernement choisi par le directoire et il est en charge de faire remonter les affaires locales dans l'administration parisienne. [...]
[...] Les administrateurs sont renouvelés tous les ans par moitié. Ces administrateurs n'ont aucun caractère du pouvoir central. Ils n'ont aucun pouvoir de modifier les actes du corps législatif et ne peuvent en suspendre l'exécution. L'article 83 va encore plus loin puisqu'il nous dit que le corps législatif détermine les fonctions des officiers municipaux, des administrateurs ainsi que leurs règles de subordination voir même les peines encourues. Une nouveauté est donc mise en place en expliquant que les séances seront publiques. [...]
[...] II La France sous l'étau montagnard A La crainte du fédéralisme devenu réalité dans les départements On assiste à différentes réactions. On a une hostilité de la part des administrations départementales alors que les municipalités l'accueillent de manière assez bonne. Les administrations départementales vont faire parvenir aux montagnards plusieurs pétitions qui ne donneront aucun effet. Ils vont entrer en lutte contre les montagnards. Certaines administrations vont très loin en proposant une nouvelle convention avec un gouvernement de substitution. On a surtout un regroupement de départements (Bretagne, Normandie) qui s'assemblent pour la résistance à l'oppression montagnarde. [...]
[...] Leur revendication principale est une manière de protester à cette centralisation montagnarde, mais aussi un moyen de s'insurger contre paris qui a un pouvoir important. C'était une façon de s'insurger des politiques religieuses et de manière moins importante, c'est une façon de se positionner en étant contre révolutionnaire. B La réaction montagnarde et le décret des 14 frimaire an 2 décembre 1793) Les administrateurs des départements les plus insurgés vont être soumis à la loi des gens suspects Ils vont être démis de leur fonction, mis à mort parfois. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture