Brésil, période précoloniale, esclavagisme, découverte du Nouveau Monde, traité de Tordesillas, pau brasil, Empire portugais, capitanias, donataires, capitainerie de Pernambuco, populations amérindiennes, Guarani, Tupis, jésuites, évangélisation, cycle d'or, Empire français, eurocentrisme
Brésil vient de "Pau brasil", apparu au XVIe siècle. C'est un arbre dont le bois, une fois séché, est utilisé pour faire des colorants rouges. L'abondance de cet arbre va conduire à mettre en place un commerce entre le brésil et l'Europe. Cette teinture sera commercialisée dans l'industrie textile. Les Portugais en ont tiré profit au plan économique. Au début, le mot Brésil était assimilé à la zone côtière, où étaient arrivés les Portugais.
[...] Et le Portugal inaugure la voie maritime en direction de l'Inde. Les Portugais réussiront à conserver le contrôle maritime des routes de l'atlantique sud en direction de l'Orient. C'est lors de ses expéditions que le Portugal découvrira ce Nouveau Monde, l'Amérique. Après ce voyage, en 1500, Pedro Alvares Cabral prend la route pour les Indes avec pour mission de mettre en place des comptoirs commerciaux. Quand ils ont en vue une côte, ils sont persuadés d'être arrivés en Inde, ils vont donc appeler cette terre île de la vraie croix . [...]
[...] Cela facilitera la soumission de ceux qui restent, qui survivent aux exigences européennes. C'est aussi l'anéantissement des pratiques, des cultures, des modes de vie, des croyances. On peut aussi considérer qu'il y a des bienfaits pour les Amérindiens avec la sortie du retard. La conquête n'a donc pas été pacifique (on rejoint Flávio Kothe). On perçoit combien la colonisation a été violente en Amérique du Sud et on se pose la question de la hiérarchie des cultures et de la supériorité des civilisations. [...]
[...] Par rapport à l'eau, l'utilisation des fleuves et des rivières obéissait à une pratique culturelle. Les constructions se faisaient près des fleuves et des rivières, la pêche n'était pratiquée qu'en cas de besoin. Un rituel qui a choqué les Européens : lors des guerres, l'adversaire pouvait être fait prisonnier, être torturé et mangé. Les Européens voulaient moraliser les Amérindiens, supprimer le cannibalisme. Le cannibalisme était un rite qui avait lieu après une guerre, car il s'agissait pour les Amérindiens du cycle de la vie. [...]
[...] Il fallait aussi prévoir une formation pour le fonctionnement des moulins à sucre par exemple. Ce sont ces insuffisances et ce manque de moyens qui expliquent le découragement de donataire qui arrivaient avec enthousiasme et pour certains ne rejoignaient même pas leur poste. Les échecs du système se multipliaient, les capitanías étaient ravagées. Les explorations françaises se poursuivaient, c'était une situation catastrophique. Sur cette période, il faut compter 1500 Portugais sur la colonie au Brésil. Il y avait une incapacité des donataires de se défendre. [...]
[...] Le mot indien vient d'une confusion (objectif d'atteindre les indes, ils ont cru qu'ils étaient arrivés en Inde alors que c'était l'Amérique). Il fallait se reposer sur des ressemblances physiques pour considérer qu'il y avait un lien entre les Indiens d'Inde et les Amérindiens. Le mot indien sera officiellement adopté à la fin du XVIIe siècle. Les Amérindiens vivent nus, n'ont pas de vie sociale, ne possèdent pas de biens propres, ne vivent qu'en communauté. Les questions qui se posaient : étaient-ils des hommes ? Ont-ils une âme ? [...]
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