Révolution française, contre-révolution, guerres révolutionnaires, Kant, Fichte, Bastille, abolition des privilèges seigneuriaux, Edward Burke, Joseph de Maistre, Louis de Bonald, Autriche, Espagne, Prusse
Ces guerres sont d'abord le résultat de la Déclaration de guerre du 20 avril 1792 par le Roi des Français Louis XVI contre le Roi de Prusse et l'Empereur autrichien. Les français battent les armées lors de la première victoire républicaine de Valmy. C'est la Grande Victoire de la République, tout juste proclamée.
[...] La Russie est alors un Etat européen (Grande Puissance Européenne) et l'Empire Ottoman des turcs s'étend largement sur les Balkans et en Roumanie. Il est cependant en marge de l'Europe. Les royaumes le mettent à part du fait de son caractère religieux et des guerres avec l'Autriche. Frontières intérieures : Elles sont différentes en Italie (morcelée par différents Etats de puissances inégales). L'Autriche possède les Pays-Bas autrichiens (Belgique). Le Saint Empire Romain Germanique préexiste avec jusqu'à 300 Etats différents. Il possède un parlement. Le Royaume de Pologne est réduit sous les assauts des voisins, et disparaît à la fin du XVII siècle. [...]
[...] Les ouvrages circulent et sont traduits, favorisant la structuration de cercles contre-révolutionnaires. Les monarques prennent peur. Le 27 aout 1791, l'empereur Léopold II et le Roi Frédéric-Guillaume II de Prusse publient la Déclaration de Pillnitz. Ils veulent que le Roi de France soit préservé. Les guerres révolutionnaires (1792 - 1799) Ces guerres sont d'abord le résultat de la Déclaration de guerre du 20 avril 1792 par le Roi des Français Louis XVI contre le Roi de Prusse et l'Empereur autrichien. [...]
[...] La Convention émet un décret entre temps (19 novembre 1792), signant le tournant majeur de la Révolution (« La Convention nationale déclare, au nom de la nation française, qu'elle accordera fraternité et secours à tous les peuples qui voudront recouvrer leur liberté, et charge le pouvoir exécutif de donner aux généraux les ordres nécessaires pour porter secours à ces peuples et défendre les citoyens qui auraient été vexés et pourraient l'être pour la cause de la liberté »). La guerre se poursuit car la France annexe la Belgique en 1793. Une coalition d'état se crée entre l'Espagne, l'Autriche, la Prusse et la Grande-Bretagne (qui n'aime pas que les ports belges appartiennent à la France). [...]
[...] Les monarchies sont de droit divin (volonté de Dieu). L'Europe est marquée par les Lumières. (Exemple : Rationalisation du fait politique de Emmanuel Kant ; Cogito ergo sum de Descartes). Kant publie ainsi un opuscule sur les Lumières, prônant l'individualisation de l'individu sur la politique. La Révolution Française et l'Europe (1789 - 1792) Les principes de la Révolution Française Elle met en œuvre différents principes contre l'Ancien Régime : Liberté d'aller contre l'arbitraire royal. Souveraineté du peuple incarné par la notion de Nation (mal accueillie en Europe) (Définition de Nation par Sophie Wahnich : « La nation est la puissance souveraine d'un peuple et un principe d'unité contre toutes les anciennes divisions provinciales, sociales et d'ordres d'Ancien régime ») Notion de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. [...]
[...] Ils se réunissent à Paris dans un club central (sur le modèle des clubs patriotiques français). En Pologne, le 2 mai 1791, une Constitution est proclamée. En Hongrie, soumise à Vienne, une Déclaration des droits et émise par les libéraux. Dans le Royaume de Piémont-Sardaigne, l'engagement réclame l'abolition des privilèges seigneuriaux. Nouveau processus de lutte contre les idées de la Révolution. Les émigrés français (prêtres réfractaires suite aux évènements de la Bastille ou après la Constitution civile du clergé, et les aristocrates) influencent ce processus personnes émigrent vers l'étranger. [...]
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