Terreur, terreur brute, terreur bleue, terreur blanche, terreur républicaine, terreur révolutionnaire
On distingue plusieurs terreurs selon la typologie de la couleur politique :
- Bleue (terreur républicaine)
- Blanche (terreur révolutionnaire).
On peut distinguer selon la fonction accordé à la terreur :
- Fonction négative : riposte différée / réponse à la violence de l'ancien régime.
- Fonction positive : moyen de gouvernement / de régénération.
républicaine (terreur bleue).
La terreur bleue est une terreur qui forme un tout mais pas un tout homogène car la terreur est à la fois rationnelle et irrationnelle. Elle est rationnelle comme arme aux mains du gouvernement et elle devient avec la vertu l'un de deux ressorts de ce gouvernement révolutionnaire (formule de Robespierre « La vertu et la terreur »).
[...] La régénération du peuple. Nous arrivons à la vraie définition du Salut Public. Cette définition est tout à fait conforme à l'étymologie de l'adjectif public C'est le salut du peuple qui suppose une régénération de ce peuple. C'est une fois que cette régénération du peuple aura été réussi par le gouvernement révolutionnaire que le peuple sera vraiment constituée. C'est sur cette base que sera fondée la vraie République. Ces termes (salut du peuple, régénération, vraie république) sont des éléments du mythe jacobins. [...]
[...] Danton est ministre de la justice. Il est évident qu'il n'a pas encouragé ses massacres mais il était au courant et a laisser faire : Je me fous bien des prisonniers qu'ils deviennent ce qu'il faut ! ( Propos privé. ( Quand il s'exprime en public il parle de vengeance du peuple En privé Danton accepte d'assumer ses responsabilité d'homme politique avec une formule d'honnêteté politique : Vous oubliez que nous sommes de la canaille que nous sortons du ruisseau et que nous ne pouvons gouverner qu'en faisant peur ! [...]
[...] PARTIE III La régénération après la terreur. Les limites de l‘idée d'une terreur riposte (du Salut Public au sens étroit) sont criantes à la fin décembre 1793. La situation est rétablie militairement mais l'œuvre des jacobins n'est pas encore accomplie ni socialement / ni moralement. C'est pourquoi Robespierre dit que la terreur doit être avec la vertu l'un des deux ressorts révolutionnaires pour assurer l'unité de la république et la régénération du peuple L'unité de la république. Les gouvernants jacobins ne cessent d'invoquer le peuple souverain le peuple un le peuple vertueux Ces mêmes jacobins s'identifie au peuple, ce qui exclu tout pluralisme politique. [...]
[...] De même au lors de la grande terreur aux mois de juillet et août 1793 avec le général Jourdan. La terreur est très vite devenue compromettante et corrompue. PARTIE II La terreur brute. Il peut y avoir plusieurs conceptions de la terreur. L'exemple de Danton. Il faut remonter à l'émeute du 10 août 1792. Cette émeute qui renverse la monarchie constitutionnelle a porté Danton au conseil exécutif. C'est l'homme fort du conseil où il écrase le ministre de l'intérieur girondin Roland. C'est Danton qui impose le changement de régime en faisant pression sous la Province. [...]
[...] Non seulement les ennemies actifs mais aussi tous les étrangers au peuple. Où les jacobins ont-ils pus chercher une référence idéologique pour un tel procédé ? Il n'est pas exclu qu'ils aient lu un peu de travers deux passages intéressant du Contrat Social de Rousseau, dans lequel le philosophe envisage l'usage politique de la peine de mort. Il s'agit de tuer les ennemis du peuple actif et armé mais aussi les étrangers au peuple. A l'époque seul est considéré comme citoyen celui qui par la vertu a sacrifié ses intérêts personnels pour poursuivre la révolution. [...]
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