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On est dans un XVIIe siècle très belliqueux. Les grandes guerres de Louis XIV et celles du XVIIIe siècle sont étudiées par André Corvisier. L'armée est rassemblée par un prince et ses vassaux, quelques milliers de personnes auxquelles se sont adjointes des troupes à pied de fantassins (les aristocrates étant désormais à cheval).
Le XVIe siècle a vu la révolution militaire. On a une augmentation importante des effectifs. La crue des effectifs de la révolution militaire continue. On a la question de l'artillerie portative et des armes à feu, qui va prendre une importance prodigieuse. On a aussi la montée en force des forteresses d'un nouveau type capable de résister à cette nouvelle artillerie (moyens de renforcement nouveaux). La crue des effectifs va voir des armées de 10 000 hommes, où même Louis XIV est capable de rassembler 100 000 hommes (armée sur quatre lignes). Corvisier montre qu'on peut même rassembler 200 000 personnes en une journée. Cela explique la révolution militaire avec cette multiplication par 10 ou 20. Quand les pays sont de faibles populations (duchés), le rassemblement est plus complexe. On a des listes de personnes qui participent à la guerre.
[...] Cela forme un hérisson rabattu vers l'avant et donne une force terrible au front (on aligne 20 à personnes). A l'intérieur de ces carrés massifs, on a une deuxième arme : Le mousquet. Elle est portative et va permettre de faire feu. Elle est vue comme ignoble car peut tuer à distance. Il nécessite quand même d'être à pied car assez lourd. On trouve ensuite les épées et les dagues. Dès 1521, le mousquet est adopté par les Espagnols. L'arquebuse des guerres d'Italie pesaient 7 à 8kg et remplacent les arbalètes ou arcs, terribles contre les chevaliers. [...]
[...] L'armée en France et dans le reste de l'Europe au XVIIe siècle On est dans un XVIIe siècle très belliqueux. Les grandes guerres de Louis XIV et celles du XVIIIe siècle sont étudiées par André Corvisier. L'armée est rassemblée par un prince et ses vassaux, quelques milliers de personnes auxquelles se sont adjointes des troupes à pied de fantassins (les aristocrates étant désormais à cheval). Le XVIe siècle a vu la révolution militaire. On a une augmentation importante des effectifs. [...]
[...] Cela nécessite pour la Suède de lever hommes au XVIe siècle, dans un petit État de 2 millions d'habitants. Cela permet de sortir de l'os féodal (qui veulent vite rentrer chez eux). La question de la conscription sera importante jusqu'au XXe siècle. La marine Les navires les plus classiques sont les grands navires comme le Soleil Royal, orné par Jean Berin. On a deux types de navires : Les navires à galère : Voile pliante ou native, canons souvent à l'arrière et devant. Les vaisseaux (plus lourds et faits pour la haute mer). [...]
[...] avec au moins une dizaine de personnes dans l'état-major, dirigeant 230 - 250 personnes. Chaque compagnie a un drapeau, avec à sa tête le colonel (maitre de pion). On trouve aussi un chapelain, un médecin, un secrétaire etc. C'est grâce aux listes du secrétaire que l'historien travaille. Pour recruter, la levée des hommes n'est pas facile. Il n'y a pas de conscription obligatoire. On a des listes en 1635 où on voit dans chaque village des listes d'hommes de 16 à 40 ans (théoriques parfois, comme à Paris face à l'envahissement espagnol). [...]
[...] Le feu portatif est domestiqué par les Espagnols dès les guerres de religions. Le mousquet allégé était capable de tirer toutes les 8 à 10 minutes (temps de recharge) avec une balle de plomb, allumé avec une mèche. Il était capable de percer une armure à 100m, les chevaliers étaient donc à la merci de ces armes. Cela va remettre en question l'importance des chevaliers. Les salves sont des groupes de personnes à mousquet qui tirent. L'armure cesse d'être utilisée, ou allégée. [...]
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