Moyen-âge, méthode scientifique, archéologie, Herculanum, antiquité grecque, invention, origine, art, monuments anciens, Hérodote, vestiges, explorateurs, objet antique, Pompéi, fouilles, méthodes de fouilles
Le terme entre dans le dictionnaire en 1832 : « Science des monuments de l'Antiquité ».
En 1932, c'est alors la Science des arts et des monuments anciens.
À la fin du XXe siècle, c'est l'étude des traces matérielles laissées par une civilisation ancienne.
Le terme apparaît en français en 1599 et en grec ancien au Ve siècle avant Jésus-Christ, chez Platon. Il en parle dans Hippias majeur. Le terme est donc inventé par le sophiste Hippias, premier spécialiste du domaine.
[...] L'état de conservation est exceptionnel, mais les conditions de fouilles sont précaires (creusements à la torche dans les galeries). Herculanum change alors la définition de l'archéologie : Sur les visées Sur les méthodes de fouilles Les savants critiquent ces méthodes (Goethe ; M. Winckelmann en 1784), ils critiquent également les choix opérés (on ne considère que les beaux objets), les choix de conservation et leurs conditions. (Exemple : Découpe des peintures murales pour ne conserver que les plus beaux morceaux). Une prise de conscience apparaît alors sur l'urgence de fonder une méthode scientifique à l'archéologie. [...]
[...] La recherche d'objets anciens est donc à l'origine du pillage archéologique. On s'intéresse à la signature et aux matériaux. Il y a aussi des objets anciens non reconnus comme tel. (Exemple : Empereur Galba, les haches polies retrouvées sont dites comme produites par la foudre). C'est ainsi que les armes et outils de l'âge de pierre sont considérées comme naturelles (silex, haches etc.) Le Moyen-Age face aux objets anciens Les vestiges sont diabolisés, considérés comme païens, et certains objets sont sacralisés, interprétés comme chrétiens. [...]
[...] Cyriaque d'Ancône, premier archéologue (1391 - 1452). Il entreprend des voyages en Grèce, Syrie, Asie Mineure notamment et rassemble les monuments et inscriptions et publie ses notes et dessins dans Antiquarum Rerum Commentaria. Jacob Spon (1647 - 1685) et Georges Wheelen. Ils voyagent en Grèce, Italie, Dalmatie et Asie Mineure. Au XVIIe siècle, ils publient leurs notes et dessins. C'est l'essor de l'étude des inscriptions et des monnaies, qui sont considérées comme plus fiables que les restes anciens. Jacob Spon est considéré comme le fondateur de l'épigraphe. [...]
[...] Le temps des antiquaires (XVe et XVIIe siècles) On commence à collectionner, étudier et publier. Un antiquaire ressemble alors beaucoup à un archéologue (au XVIe siècle). Il ne s'intéresse alors à l'ancien que s'il est rare et beau. Ils collectionnent alors des « curiosités » dans des cabinets. L'antiquaire : Aime, rassemble et étudie les traditions et restes du monde antique, sans être un historien. Ne s'intéresse à l'ancien que s'il est beau et rare. Collectionne ce qui attire la curiosité. [...]
[...] Qu'est-ce que l'archéologie ? Une invention grecque Arché > Archaie (les choses anciennes) Lebos > Discours, parole sur Le terme entre dans le dictionnaire en 1832 : « Science des monuments de l'Antiquité ». En 1932, c'est alors la Science des arts et des monuments anciens. A la fin du XXe siècle, c'est l'étude des traces matérielles laissées par une civilisation ancienne. Le terme apparaît en français en 1599 et en grec ancien au Ve siècle avant Jésus-Christ, chez Platon. [...]
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