guerre, HGGSP Histoire Géographie Géopolitique et Sciences politiques, La raison dans l'histoire, armée prussienne, guerre linéaire, siècle des lumières, mercenaires
On peut prendre comme point de départ pour le XVIIIe siècle, le fait qu'il soit appelé le siècle de la guerre en dentelle. En effet, on est dans une forme de guerre qui a évolué par rapport au siècle précédent.
Ce siècle a une image d'une guerre paisible comme le montre le document 1. On peut voir que dans ce document les conditions de vie des prisonniers sont favorables. En effet, les prisonniers sont nourris par un traiteur. Ils ont leurs domestiques et un appartement meublé. Une seule limite leur est imposée : ils n'ont pas le droit de faire venir des femmes à l'intérieur du monastère.
Cependant, la réalité est plus complexe, car les armées sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus professionnelles, de plus en plus permanentes et de mieux en mieux équipées sur un champ de bataille.
[...] Les milices jouent aussi un rôle pour défendre les colonies. L'essentiel des opérations est mené par des miliciens recrutés localement. C'est par exemple ce que fait la France au Québec. Autre exemple : Lors de l'attaque menée par les Britanniques sur Fort-Carillon en 1758, il y a 6500 redcoats contre 10K miliciens. L'avantage est qu'ils connaissent bien les pays et peuvent adapter leurs modes de combats aux populations locales. La troisième solution va être la conscription. C'est un service militaire obligatoire qui va consister à recenser toute une classe d'âge. [...]
[...] Les épidémies vont se propager plus facilement entre les soldats. C'est un changement important aussi car on va commencer à faire une distinction entre les soldats et les civils. Une distinction accrue avec le port de l'uniforme. Dans le même temps, on voit le développement du système des étapes. C'est un système qui prévoit que le long des grandes routes militaires, ils seront nourris et logés. Au fur et à mesure des années, ils seront mieux logés, mieux nourris. Au même moment, de nouveaux règlements contribuent à mieux distinguer le soldat du reste de la population. [...]
[...] L'insoluble question du recrutement : professionnels, conscrits . ou étrangers ? Les officiers : la crainte du déclassement de la noblesse Avec les officiers, on fait face à deux problèmes, deux destins différents mais qui sont liés. Le premier est celui du recrutement des officiers et de leurs origines sociales. Le deuxième est leur formation. Le recrutement de la noblesse est le même partout. Il est centré sur la noblesse. On a une surreprésentation de la noblesse dans les armées des 17 et 18eme siecle. [...]
[...] On assiste à un flot de publications tactiques dans le cadre des Lumières : Folard, Frédéric II de Prusse, le comte de Guibert, Pierre de Bourcet ou encore le chevalier Jean du Teil. Ce florilège de publications est visible à travers le document 2. Les solutions qui émergent de ces réflexions sont de 3 types : Il faut éviter la confrontation sur le champ de bataille. Il faut trouver d'autres solutions, comme ce que suggère Frédéric II en 1747 comme le montre le document 3. [...]
[...] La troupe : volontaires, miliciens et soldats étrangers Dans la question du recrutement, ce qui domine est encore l'engagement volontaire des soldats. A côté de l'engagement volontaire, il y a encore les milices et particulièrement la milice provinciale à partir de 1689. La particularité de cette milice est qu'avant, c'était les paroisses qui décidaient, et généralement payer le volontaire. Le système va changer et ça va devenir un système de tirage au sort. C'est une réforme largement critiquée car certains vont avoir des privilèges au niveau des tirages au sort. La deuxième forme de milices est la milice de garde-côtes. [...]
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