Les Amériques et les Antilles au XVIIIe siècle

Thèmes abordés

Amérique du Nord, Antilles françaises, colonisation, ouverture maritime, spe?culation, mondialisation, Jacques Cartier

Résumé du document

La grande révolution économique de la France est cette ouverture maritime sur l'Atlantique et vers les colonies, qui fait naître de nouveaux échanges, qui ont pour conséquence d'enrichir considérablement la France, en particulier le commerce du sucre, très rentable dans les colonies.
Au XVIIIe siècle, en Europe, le sucre et le coton connaissent une demande très importante. Le XVIIIe siècle est en effet un siècle d'ouverture et d'échanges de tous types. À cette époque, 35 à 50 % du revenu mensuel d'un travailleur moyen lui sert à se nourrir. Une autre partie non négligeable va également servir à ce travailleur à se fournir en vêtements. Le XVIIIe siècle est une époque de voyages, d'échanges et de flux en tous genres, qu'ils soient économiques, terrestres, maritimes, diplomatiques, etc. C'est une époque de mise en relations maritimes, et toutes les infrastructures que cela génère.

Extraits

[...] Néanmoins, ce sont les Antilles qui restent les plus prisées pour la production du sucre. Les puissances s'affrontent pour les contrôles sont nombreux : France, Espagne, ainsi que l'Angleterre et la Hollande., les 2 grandes puissances maritime de l'Europe du Nord-Ouest. les anglais s'octroient au XVIIe siècle un grand nombres d'îles au sein de s antilles : Bahamas, Barbade . L'Espagne, quant à elle, conserve les deux plus grandes îles des Antilles : Cuba et Saint-Domingue. La Hollande s'installe sur deux îles principales : Curaçao et Saint-Martin. [...]

[...] Les Amériques et les Antilles au XVIIIe siècle Il est possible de se demander pourquoi la France a-t-elle décidé de se lancer dans une expédition coloniale en Amérique du Nord. La France possède un certain retard sur les Portugais, les Anglais et les Néerlandais quant à la mise en place et la floraison de ses colonies, et ce jusqu'au XVIIème - XVIIIème siècle, notamment en Amérique du Nord. La grande révolution économique de la France est cette ouverture maritime sur l'Atlantique et vers les colonies, qui fait naître de nouveaux échanges, qui ont pour conséquence d'enrichir considérablement la France, en particulier le commerce du sucre, très rentable dans les colonies. [...]

[...] Le taux de mortalité est normal (35 pour 1000, comme en métropole). En 1663, on a 3000 colons et au milieu du XVIIIe siècle, on en a L'occupation du territoire On a d'abord une occupation militaire, assez faible avec 1 millier d'hommes. Les généalogistes trouvent des soldats savoyards et dauphinois envoyés en 1665. On leur laisse aussi la possibilité de rester sur place, avec une solde attribuée. Les soldats étaient chargés de sécuriser les 2 ports maritimes de Québec et Montréal. [...]

[...] On a aussi des personnalités, comme le cavalier de La Salle, qui fait l'exploration du bassin du Mississippi et va à son embouchure, donnant lieu à la création de la Louisiane, devenue par la suite anglais. L'idée dans les colonies est toujours de remonter les grands fleuves (en Afrique notamment). On essaie de faire des compagnies, notamment en Louisiane, et on attire des membres. C'est un fiasco total, les profits ne sont pas là, et les financiers estiment trop. Les Français ne tombent pas sur des gisements très importants. En tout cas, la gérance passe à l'administration du roi directement (Louisiane en 1731). [...]

[...] Ainsi, les colonies européennes dans les Antilles sont nées surtout par et pour le commerce du sucre, à l'origine sous le monopole espagnol, depuis la fin du XVe siècle. Très vite, le centre de l'économie sucrière française se trouve à Port-Royal, non loin de Paris. Les Espagnols, alors lancés dans des expéditions coloniales d'envergure au Mexique, en Amérique centrale, en Colombie et au Pérou ; laissent les côtes d'Hispaniola moins surveillées qu'à l'origine. La terre est abandonnée progressivement et laisse place à de nombreuses espèces d'animaux domestiques non adaptés à l'écosystème de l'île. [...]