Affrontements religieux, France, Église de France, XVIe siècle, répression royale contre les protestants, guerres de Religion, Édit de Nantes
On considère traditionnellement que la période moderne commence soit en 1492 (départ pour l'Amérique, expulsion des juifs qui deviennent marranes) soit en 1453 (chute de Constantinople, fin de la guerre de Cent Ans). De façon générale, elle démarre donc à la fin du XV ° S.
Au XVI ° S, l'Espagne est la puissance dominante, car Charles Quint possède : les Pays-Bas, la Franche-Comté, les Baléares, la Sicile, la Sardaigne, une partie de la Bourgogne, le Tyrol, l'Autriche, le sud de l'Italie, Milan, Naples, l'Espagne, le Portugal et les Amériques. En outre, elle revendique la Bretagne et la Bourgogne. Les autres grandes puissances sont l'Angleterre et les Pays-Bas. L'histoire politique du XVI ° S s'articule autour de trois personnages : Henri VIII, Charles Quint et François 1er.
[...] Or, les catholiques considèrent que l'ostie change de nature pour devenir corps du Christ (transsubstantiation), les luthériens disent que le Christ est présent en nature avec l'ostie (consubstantition) et les calvinistes parlent d'une simple présence spirituelle. Les anabaptistes, quant à eux, n'y voient qu'une présence symbolique du Christ. Troisième texte : De la liberté du chrétien Il affirme que le Salut est obtenu par la seule foi. D. Les troubles qui suivent la condamnation de Luther Charles Quint tente bien d'amener Luther à revenir dans le giron de l'Église (diète de Worms), mais il échoue. En 1521, Luther est donc mis au ban de l'empire. [...]
[...] On distingue les messes basses ou messes récitées (paroles dites rapidement) et les messes hautes ou messes chantées (plus chères . Ces fondations sont très utiles pour rémunérer les clercs. II. La situation de l'Église avant la Réforme. A. La Réforme Grégorienne et le système bénéficial : Au Moyen-Âge, un seigneur pouvait fonder une église, la doter, l'entretenir (tous les frais liés au culte, aux vêtements, aux instruments liturgiques, à l'entretien du bâtiment) et donc choisir lui même le prêtre (souvent parmi ses fils). [...]
[...] Le statut de clerc : Un clerc est une personne qui a reçu la tonsure (lettre de tonsure, à partir de 7 ans). Il peut vivre comme tout un chacun mais est placé sous l'autorité de l'évêque qui l'a tonsuré. A Rouen, à la fin du 1/3 de la population masculine était tonsurée! Cet engouement s'explique par le fait que le statut de clerc permet de disposer de bénéfices ecclésiastiques. La plupart des étudiants (placés sous l'autorité de l'évêque) en disposaient (sorte de bourses d'alors . [...]
[...] Attention ! Ils n'apparaissent pas dans les archives ecclésiastiques (mais dans les archives notariales). Certains essayent de vivre en communauté, n'accueillant que des prêtres filleuls, c'est à dire issus de la même région. Leur temps libre, leur connaissance de la lecture et leur base d'éducation étaient utiles pour leur voisins qui leur demandaient de s'occuper des anciens, de les conseillers face à des documents écrits ou de donner une certaine éducation aux enfants. Ils comblaient d'une certaine façon l'absentéisme des titulaires de bénéfices. [...]
[...] La troisième guerre de religion (1568-1570). Condé et Coligny, sentant le vent tourner en leur défaveur, se réfugient à La Rochelle. Condé est tué à Jarnac (mars 1569), Coligny est battu et blessé à Moncontour (octobre 1569). Fort des victoires de son armée et profitant de la fuite de Jeanne d'Albret, Charles IX déclare la protection du Béarn et de la Navarre, mais sans parvenir à s'en emparer (château de Navarrins). Alors que la monarchie est en position de force, Catherine de Médicis, jugeant ces batailles inutiles, choisit de mettre fin à la guerre par la négociation. [...]
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