Absolutisme français, roi et l'Etat, monarchie absolue, pouvoirs royaux, gallicanisme, Pragmatique Sanction, concordat de Bologne, droit divin, levée des impôts, vénalité des offices, édit de la Paulette, noblesse, Mazarin, Louis XIV
La monarchie absolue apparaît avec François Ier (1515-1547) et Henri II (1547-1559) qui renforcent à la fois le prestige et l'autorité de la royauté. Cependant, le fondement de l'absolutisme est antérieur au XVIe siècle : on trouve déjà dans les écrits des légistes de Philippe le Bel (fin XIIIe siècle) cette notion selon laquelle le roi est "empereur en son royaume" et réunit en sa personne les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, le droit de lever les impôts et de disposer des biens et de la vie de ses sujets. Très tôt également, la monarchie française affirme son indépendance à l'égard de la papauté. Dès 1438, le roi Charles VII affirme son autorité sur l'Église française par un texte appelé la Pragmatique Sanction : c'est le fondement de ce qu'on appellera plus tard la doctrine du gallicanisme.
[...] La succession au trône se fait selon la loi salique, qui impose sur le trône le fils aîné ou, à défaut, le parent le plus proche, à l'exclusion des femmes et des parents par les femmes. B. Le roi, c'est la loi : « Rex lex, lex rex » À la base, la justice royale est représentée par les tribunaux des bailliages ou des sénéchaussées, qui sont les plus anciennes circonscriptions administratives du royaume. Le roi est la loi. Il l'est totalement et lui seul peut faire la loi. [...]
[...] Nombre de mesures prises par la monarchie sont donc mal appliquées. D. Le regroupement des oppositions et la désacralisation de la royauté au lendemain de la mort de Louis XIV Après la mort de Louis XIV, la royauté se désacralise rapidement. Dès le deuxième tiers du XVIIIe siècle, même si le roi conserve encore un certain prestige auprès de la nation, l'opinion publique se permet désormais de le critiquer. Dans le climat de scepticisme des Lumières, la monarchie absolue est de plus en plus contestée et ce mouvement de contestation aboutit à la Révolution. [...]
[...] La loi s'exprime sous forme d'ordonnances et d'édits. Mais ceux-ci, pour être exécutables et exécutés, doivent être enregistrés par TOUS les parlements, qui, s'ils ne sont pas d'accord, peuvent adresser au roi des remontrances. Le roi peut alors imposer l'enregistrement en tenant un lit de justice. Sous le règne de Louis XIV, le Parlement devient un simple organe d'approbation des décisions royales et il perd le droit de remontrance de 1673 à 1715. C. Le roi est le maître de l'exécutif et décide de la levée des impôts Le souverain est le seul maître de l'exécutif. [...]
[...] La dernière réunion est celle de 1789. En matière d'impôt, il n'existe au début du XVIe siècle qu'un seul impôt direct, la taille, qui est payé seulement par les roturiers. Beaucoup de villes en sont exemptées ; la taille frappe donc avant tout les ruraux. Les impôts indirects sont plus variés : parmi ceux-ci la gabelle porte sur le sel, que l'on doit acheter dans des greniers royaux, mais de nombreuses provinces sont exemptées ; autres impôts indirects, les aides, créées au XIVe siècle, pèsent en théorie sur toutes les marchandises. [...]
[...] Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, la monarchie absolue française évolue vers le régime ministériel. Dans le régime ministériel, le roi confie à une seule personnalité, « principal ministre d'État », le soin de diriger le gouvernement et l'administration. L'exception à ce système est la période du gouvernement personnel de Louis XIV, période au cours de laquelle le monarque est en même temps son Premier ministre et organise lui- même ses conseils qu'il tend à réunir de moins en moins, préférant traiter directement avec les ministres qui ne sont plus que des grands commis de l'État. [...]
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