Crise de l'autorité royale, 1787 - 1789, révolution royale avortée, assemblée des notables, préparation des états généraux
Enjeu : comment naît le processus révolutionnaire ?
Comment Louis XVI est contraint de convoquer les Etats-Généraux de 1789 ?
Quelle est la part de la volonté de réforme du Roi ?
Quelle est la part de l'obstruction des privilégiés ?
=> Démarche chronologique, car période de deux ans : mai 1787 à mai 1789 qui se divise en trois temps
-Printemps 87- printemps 88 : qui débouche sur les Etats-Généraux et leur préparation
- Préparation des États généraux, créant les termes du processus révolutionnaire
[...] Il organise une contre Il s'oppose à l'augmentation fiscale Aux lettres de cachet ( enfermant à la Bastille, c'est un symbole de l'absolutisme, donnât donc un certain charme aux dénonciations anti- despotisme) Triple attaque contre la monarchie. Les parlementaires rédigent un texte où ils posent explicitement la question de la nature du régime. Lamoinion, ministre du roi y répond, réaffirmant la monarchie de l'autorité royale Les parlementaires y répondent donc : ils disent que la monarchie n'est pas au dessus des lois. Déclaration du 3 mai Donc réforme judiciaire des ministres : entre le 8 et le 14 mai, des lits de justice contraignent les parlements à enregistrer ces réformes. [...]
[...] Les notables de Grenoble se mobilisent : ils veulent empêcher la troupe d'exiler les parlementaires. Clermont-Tonnerre ordonne de ne pas faire feu. Un régiment le fait. D'où journée des tuiles. Clermont-Tonnerre ordonne de ne plus exiler les parlementaires (pour éviter un bain de sang) Mounier : grenoblois de 30 ans, avocats, charge de juge royal. Il ne siège qu'une année sur deux. Il lit et étudie la deuxième année. Il a autour de lui un cénacle de jeunes avocats brillant, dont Barnave. [...]
[...] Ceci est un véritable choc pour Louis XVI. Si l'appel tombe à plat, c'est parce qu'il existe une sorte de malentendu. Il existe un front anti-absolutiste : le haut-clergé et la noblesse privilégiée partage cette haine du despotisme avec la haute bourgeoisie. Même si ce rejet de l'absolutisme se base sur des intérêts contradictoires. Esprit des Lumières d'un côté Réaction de l'autre Louis XVI ne trouve donc pas d'appui auprès de la bourgeoisie, ni auprès des notables. Une grande partie de la Cour, et sa femme, rejette ce plan. [...]
[...] Turgot les rétablit. De plus, Louis XVI est favorable à la création des Parlements. Turgot. Ces trois épisodes ont donné une bonne image des parlements : ils paraissent être un rempart contre "le despotisme des ministres" Il reçoit donc le soutien du Tiers-Etat Affrontement en trois temps Brienne propose la réforme de Calonne, en une multitude de plusieurs petits plans disséminés dans le temps. Cependant, les parlementaire ➤Juillet-Aout 1787 : Brienne propose la réforme de Calonne, avec la subvention territoriale ( déguisée : impôts sur le timbre) Les parlementaires s'y opposent par des remontrances. [...]
[...] Le 8 aout, Brienne est convoqué, Necker est rappelé, les Etats-Généraux sont convoqués. III. La préparation des états généraux La monarchie se trouve opposée aux corps sociaux du royaume : se forge une opinion publique. En plus de la crise financière : crise économique A. Louis XVI, convoquant les Etats-généraux lève la censure en invitant les sujets à s'exprimer sur l'organisation des états généraux en automne 1788. Les Etats-généraux : c'est un moyen traditionnel de la monarchie. Mais l'esprit des Lumières a révélé l'idée de représentative. [...]
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