1585-1598, Ligue et son échec, Ligue pour un roi très catholique, tentative de révolution politique, Henri III, France
La noblesse du XVIe siècle continue d'avoir des idées médiévales, à savoir le code d'honneur de la chevalerie. Henri, Duc de Guise, est considéré par les catholiques français comme un héros pour sa bravoure au combat et sa morale chrétienne. La noblesse estime qu'il est donc de son devoir de soustraire le roi aux mauvaises influences. Avec Henri III la monarchie semble s'isole de la noblesse ex : les mignons (nobles de petite noblesse que le roi hisse au statut de favoris). Ils vont accumuler les charges et les offices. Les deux plus connus sont le Duc d'Epernon et le Duc de Joyeuse.
[...] Le 7 juillet 1585 Henri III signe le traité de Nemours qui revient sur les tolérances accordés aux protestants: suppression de la liberté de conscience les protestants ont 6 mois pour choisir entre l'abjuration et l'exil Henri de Navarre ne peut devenir roi s'il est hérétique des villes françaises sont données en garantie au chef de la Ligue le roi s'engage à payer les mercenaires de la Ligue les places de sureté données aux huguenots doivent être rendus Ce traité marque un échec pour les protestants et pour une cohabitation pacifique. Le pape sixte quint soutient le Ligue et le traité. La Ligue à Paris Dans l'univers de Paris, se lance dans une lutte plus radicale. Charles Hotman est receveur de l'évêque de Paris. Autour de lui les ultras catholiques parisien: des petits officiers, des avocats, des marchands, etc . La Ligue est essentiellement roturière. Au début il s'agit d'une société secréte. [...]
[...] Sully son ministre va chiffrer l'ensemble des ralliements à 32 millions de livres qui est le prix de la paix actuel. Il recompense les fidéles comme Montmorency. Les derniers ligueurs seront contraints à l'exil dans les Pays-Bas du sud. La paix s'installe et impose l'edit de Nantes qui améne une cohabitation pacifique. La population du roi décline pour des raisons fiscales dans les années 1608. Cependant son assassinat renverse la tendance. [...]
[...] Les ligueurs cherchent un remplaçant. Charles de Bourbon, le Duc de Savoir; Charles de Lorraine ou le fils du Duc de Guise. Contrairement à la loi salique. Henri de Navarre conscient du probléme décide une tréve et annonce le 17 mai qu'il va recevoir une instruction catholique. Cette promesse ne désarme pas tous les ligueurs. L'abjuration Le 25 juilet 1593 à lieu la cérémonie d'abjuration, le roi entend la messe et va communier. Un pamphlet va se moquer des ultras catholiques: c'est une description burlesque des états généraux qui se moque des derniers ligueurs. [...]
[...] La gabelle augmente de 240%. L'état multiplie les dettes auprés des banques italiennes. Henri III a remplacé la milice bourgeoise à Paris par des hommes de son entourage. Les parisiens se sentent trahis. Tous ces mécontents s'ajoutent et explosent avec les predications dans les Eglises de Paris ex: Jean Boucher dénonce l'impiété et le mauvais comportement du roi. Les parisiens pensent que si le roi n'applique pas les lois du royaume il peut etre déstitué. Les parlementaires sont séduits par la Ligue car il redoute un pouvoir absolu. [...]
[...] Les corps sont brulés dans les cheminée du château. Ce coup de majesté va précipiter les réctions contre Henri III Vers le régicide Le deuil parisien L'annonce de la mort du Duc est ressenti comme une catastrophe politique et morale, les deux fréres sont élevés au rang de saint. Paris assiégée se comporte comme une nouvelle Jérusalmen. Le Duc de Mayenne apparaît comme le seul chef de la Ligue et le pape menace même Henri III d'axcommunication. Les ligueurs s'organisent et décident à Paris de créer des contres états généraux. [...]
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