Chasse aux sorcières, Brian P. Levack, décriminalisation de la sorcellerie
L'auteur de cette étude, Brian P. Levack, nous projette au cœur de la chasse aux sorcières à laquelle il associe les années 1450 jusqu'aux années 1750. Ces trois siècles lui parurent comme étant une explosion dans la réforme judiciaire européenne. Face à la peur collective des gens face à la sorcellerie, certains historiens emploient l'expression de « witch-craze » qui, aux yeux de Levack, devrait être utilisée avec précaution. La raison est simple, il n'accepte pas l'explication médicale face aux affaires de sorcellerie. En effet, le mot « craze » associe une folie mentale à la sorcellerie. L'auteur se réfère donc à l'expression « witch-hunt » pour expliquer les nombreux cas d'affaires de sorcellerie ayant vue le jour à cette époque. Cette chasse, en fait, consistait en le dévoilement public des sorcières plus qu'en une course.
[...] Ce livre, étant une documentation générale sur le sujet posé, se résume en une exploration de l'Europe en surface. Plusieurs sujets y sont exposés mais trop d'entres-eux restent sans réponses fixes. Une des expressions des plus rencontrées dans cette recherche fut : cela varie En résumé, les problèmes de société varient selon l'endroit et l'époque étudiés. Les données disponibles sur les affaires de sorcellerie ne sont pas fondées dans le béton et laissent place à l'interprétation personnelle des historiens. Toutefois, la plupart des historiens s'entendent sur quelques renseignements; par exemple, ce qui est certain à ce sujet, c'est que ce fut en majorité les femmes accusées et exécutées pour des affaires de sorcellerie. [...]
[...] The Witch-Hunt in Early Modern Europe Brian P. Levack L'auteur de cette étude, Brian P. Levack, nous projette au cœur de la chasse aux sorcières à laquelle il associe les années 1450 jusqu'aux années 1750. Ces trois siècles lui parurent comme étant une explosion dans la réforme judiciaire européenne. Face à la peur collective des gens face à la sorcellerie, certains historiens emploient l'expression de witch-craze qui, aux yeux de Levack, devrait être utilisée avec précaution. La raison est simple, il n'accepte pas l'explication médicale face aux affaires de sorcellerie. [...]
[...] Ces religions partageaient une certaine similarité dans leurs croyances de la sorcellerie et tentèrent toutes deux de l'enrayer. Par la suite, Levack dénonce les accusations portées contre certaines personnes comme étant non-fondées et ayant fait en sorte que les gens vivent dans la peur de l'existence de la sorcellerie. Les procès furent donc résumés en la résolution de conflits personnels. Une certaine décriminalisation de la sorcellerie, une remontée de l'éducation et un relâchement religieux virent le jour au courant du XVIIe siècle. [...]
[...] Les chiffres furent souvent exagérés et l'auteur nous les fournis en plus d'y rajouter ses estimations personnelles. Selon lui, l'élément déclencheur de la chasse aux sorcières remonterait à l'approvisionnement des croyances du concept de la sorcellerie comme étant réelle et présente dans la vie de tous les jours. Ces informations courant les rues apeurèrent le peuple et donnèrent naissance à une croyance populaire qui aurait dû restée une simple superstition paysanne. La formation du système judiciaire en place à l'époque moderne remonte au XIIIe siècle. [...]
[...] En France, à peu près la moitié des procès accusaient des personnes pratiquant une médecine magique. En général, ce furent les cuisinières, les sages-femmes ainsi que les guérisseuses qui étaient accusées de sorcellerie. Cela se résume en la manipulation des herbes ainsi qu'en l'accessibilité de s'en servir afin d'exercer le mal. De plus, les pratiquantes du métier de sage-femme se voyaient souvent être accusées d'infanticide; accusation aussi associée à la sorcellerie. En somme, une certaine notion de réalisme est recherchée par l'auteur. [...]
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