Les voyages de la traite, Gabriel Debien, traite des esclaves, colonies d'Amérique, navire négrier, mortalité des Noirs, Marie-Séraphine
En 1788, la traite des esclaves atteint ses sommets : la traite Atlantique embarque près de 90 000 esclaves par an en direction des colonies d'Amérique. Ces esclaves sont destinés à fournir l'économie de plantation qui demande une main d'œuvre particulièrement nombreuse. L'esclave est une marchandise particulièrement précieuse, nous aurons l'occasion d'y revenir, et le plus grand soin y est apporté durant les traversées pour ne pas perdre cette marchandise, les traversées de l'Atlantique étant particulièrement rudes au XVIIIe siècle : c'est tout l'enjeu de ce texte qui cherche à expliquer quelle dispositions sanitaires et sociales il faut maintenir au sein d'un navire négrier pour que la marchandise arrive dans le meilleur état possible.
[...] si bien que les esclaves vivent dans une large obscurité, et certains récits racontent leur éblouissement au sortir de la cale.[6] 3. Les lieux de stockage Le matériel Pour une traversée de près de trois mois, il faut beaucoup de matériel. Si bien que du matériel de rechange est pris, surtout des voiles, mais aussi de quoi réparer quelque chose. Il y a aussi un local pour stocker la poudre, qui sert pour défendre le bateau des pirates, mais aussi se défendre d'une insurrection des esclaves. La nourriture Il faut un large espace de stockage pour stocker les denrées alimentaires. [...]
[...] cité, p D'après les documents réunis dans Esclaves et négriers, de Jean Meyer, p.67 La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.439 Voir Esclaves et négriers, op. cité, p.66 À bord du négrier, op. cité, p.388 À bord du négrier, op. cité, p.389 Memoirs of a West-India Planter, Published from an Original MS. With a Preface and Additionnal Details, Révérend John Riland, Londres, Hamilton, Adams & Co pp.20-24. Voir Les bateaux négriers de Thorkild Hansen, p.52 La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.417 Voir aussi Hygiène et santé à bord des navires négriers au XVIIIe siècle, p. [...]
[...] cité, p.441 À bord du négrier, op. cité, p La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.432 À bord du négrier, op. cité, p ; La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.430 La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.449 La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.434 La traite des noirs 1440-1870, op. cité, p.435 ; A bord du négrier, op. [...]
[...] C'est surtout d'obliger les esclaves à garder une condition physique raisonnable en bougeant. Le texte n'en parle pas, mais le chirurgien est tout de même là pour tenter d'empêcher les malades de mourir. Ainsi, le problème majeur de l'hygiène et de la bonne santé des esclaves est une question constante à laquelle on répond souvent mal. La non- nutrition montre un exemple où l'esclave, mais en danger sa propre condition de vie pour s'opposer au capitaine. Nous allons donc voir dans une troisième partie quelles sont les relations sociales au sein d'un négrier. [...]
[...] Et de même pour les femmes, ni téton cabri, sans sein, ni mamelles pendantes et flasques Toutes ces dispositions soulignent l'importance du choix dans les ports de la traite des noirs : quand un capitaine achète sa cargaison, il doit connaître le marché, c'est-à-dire ce que l'on achète et ce que l'on n'achète pas. Les caractères physiques sont particulièrement importants, et dans l'imaginaire collectif, on voit souvent les acheteurs vérifier l'état des dents des esclaves. Outre la nécessité de prendre des esclaves dans la force de l'âge pour qu'ils puissent travailler efficacement dans les plantations, il faut aussi veiller à ce que ceux-ci aient les qualités requises par les planteurs. Les scarifications pratiquées dans certaines sociétés africaines étaient généralement très mal vues des acheteurs. [...]
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