Tranchées, 1ère guerre mondiale, poilus, barbarie, censure, gueules cassées
ce document est le corrigé des exercices du livre d'histoire de 1ère ES sur la Première guerre mondiale et les conditions de vie des soldats dans les tranchées. Il est suivi d'une synthèse sur le coté inhumain voire bestial que les poilus ont pu parfois développer face à la monstruosité des combats.
[...] Les combats sont d'une violence inouïe, il faut tuer ou être tué, et dans les situations extrêmes, on y perd toute humanité, on devient indifférent à la douleur de l'autre, tout en gardant un certain sang-froid. Certains poilus ont pu alors éprouver un sentiment morbide de jouir de donner la mort à l'autre, celui qu'on rend responsable de toutes ses souffrances. Le meurtre devient alors presque obsessionnel comme le dit le poilu Jacques Ambrosini avec la rage de tuer, ne pensant qu'à massacre, nous nous élançons tous comme un seul homme Pourtant des comportements marginaux ont pu être constatés comme des fraternisations entre soldats allemands et français, où ils échangèrent de la nourriture, des boissons, des paroles, ou des trêves de tir plus ou moins tacites s'établirent entre les deux camps. [...]
[...] DOC 4 Les tirailleurs sénégalais ont été sacrifiés lors de l'offensive du Chemin des Dames au printemps 1917 à cause de l'entêtement de l'Etat Major et principalement du général Nivelle. Le député YBARNEGARAY rapporte qu' en effet, l'etat major français savait que l'ennemi était au courant de l'offensive et parfaitement préparé à l'assaut. Les tirailleurs se retrouvent des proies faciles pour les mitrailleuses et font de la véritable chair à canon. C'est une débacle française, les blessés de la veille ne sont même pas ramassés, les secours sont débordés voire inexistants. [...]
[...] DOC 5 et 6 Comme nous le voyons dans le document la guerre dans les tranchées a été particulièrement meurtrière et sauvage. Les cadavres jonchent le sol, les obus déchiquètent les soldats. Tout n'est que désordre, débris de chair et de vie. Dans l'extrait du livre EMR, soldat allemand dans son livre A l'ouest rien de nouveau »qui deviendra le symbole du pacifisme. Tout n'est qu'horreur, pluie, boue et sang, on y voit l'inimaginable brutalité de la mort au front. [...]
[...] Les conditions d'hygiène sont déplorables avec la puanteur due aux cadavres qu'on n'a pas eu le temps d'enterrer ou qui sont mis au jour par les obus qui s'abattent, et la promiscuité fait que les maladies se répandent rapidement. Les poilus voient leurs camarades agoniser sous leurs yeux sans pouvoir rien faire. Les 2 camps utilisent aussi des gaz nocifs comme des gaz moutarde qui entraînent la mort dans des douleurs atroces . Au vu de ces conditions, les hommes adoptent des comportements barbares proche de l'animalité. La vie dans les tranchées est un véritable enfer. Le courrier de leurs proches est le seul gage d'amour et d'espoir qui les encourage. [...]
[...] Tout autour tout n'est qu'apocalypse. Ils sont résignés car au final habitués à ce qui semble inimaginable : l'horreur au quotidien. SYNTHESE : SOLDATS COMPARES A DES BETES A la fin de l'année 1914, après la guerre de mouvement, les armées allemandes et françaises s'enterrent dans les tranchées où elles resteront jusqu'en 1918. Cette vie dans des conditions inhumaines a réveillé chez certains poilus des instincts de cruauté. Nous allons voir quelles sont les causes de cette dérive vers la barbarie. [...]
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