Charles Quint, Tunis, Saint-Empire, Empire ottoman, chrétienté, politique, traité de paix, empereur, pape, Barberousse, Méditerranée, Religion, sultan, guerre, puissance militaire, armée, esclavage
Dans un premier temps, est décrite la venue du roi de Tunis pour mettre au point le traité. Le roi de Tunis est alors dépossédé de ses royaumes. Il explique ensuite la bataille de La Goulette, qui s'avère être une victoire. Il exprime alors sa volonté de protéger les chrétiens et de les protéger d'une éventuelle nouvelle invasion de Barbarossa. Ensuite, une reconnaissance envers Charles Quint doit être établie. Le roi de Tunis promet alors de ne pas signer d'autres pactes avec d'autres pays, de stopper la piraterie et de protéger les chrétiens.
Nous nous demanderons donc en quoi le traité conclu entre Charles Quint et le roi de Tunis témoigne de l'opportunité pour l'Empereur d'étendre l'influence du Saint-Empire et de la chrétienté outre-Méditerranée, à la suite de l'expédition victorieuse de Tunis, en s'appuyant sur les plans militaire, religieux, diplomatique, et politique.
[...] Le traité impose une reconnaissance éternelle de Charles Quint comme "vrai protecteur" du royaume. En imposant un cadre juridique et en qualifiant directement les habitants du royaume de Tunis comme étant des "sujets de Sadite Majesté Impériale", Charles Quint réaffirme une fois de plus sa domination persistante à Tunis même après la fin du conflit armé face aux Turcs. Il s'inscrit dans une présence durable, encadrée politiquement, le plaçant en chef suprême du royaume. En effet, les rois de Tunis se succédant seront dans l'obligation d'avoir une reconnaissance éternelle envers Charles Quint, d'après le traité. [...]
[...] Consulté le 2 novembre 2020 : https://www-cairn-info.accesdistant.sorbonne-universite.fr/recherches-sur-l-algerie-a-l-epoque-ottomane-ii--9782912946959-page-57.htm GACHET Émile, "Expédition de Charles-Quint contre Tunis, en 1535", dans Compte-rendu des séances de la commission royale d'histoire. Tome pp. 7-54. Consulté le 5 novembre 2020 : https://www.persee.fr/doc/bcrh_0770-6707_1844_num_8_8_3196 ESCAMILLA Michèle, "Chapitre V : L'autre ennemi" dans Le siècle d'or de l'Espagne pages 229 à 246. URL : Escamilla. Le siècle dor de lEspagne, chap. V. Lautre ennemi Fichier [HYPERLINK: https://moodle.paris-sorbonne.fr/mod/resource/view.php?id=131347] ESCAMILLA Michèle, "Chapitre VII : La lutte en Méditerranée", dans Le siècle d'or de l'Espagne pages 263 à 298. [...]
[...] L'expédition de Tunis se met donc en place en 1535 afin de lutter contre l'invasion des Turcs. Une guerre éclate alors entre Charles Quint et Barberousse (1466-1546), corsaire sous le règne de Soliman 1er (personne autorisée à attaquer en temps de guerre) et sultan de Tunis en 1534. Barberousse veut s'emparer de Tunis afin de consolider son pouvoir et agrandir ses conquêtes. Tunis est au cœur de l'affrontement, car il s'agit d'un lieu stratégique. En effet, sa position clé, près de l'Italie et du royaume de Naples, permet d'étendre le commerce. [...]
[...] Cette partie du traité est donc la preuve concrète que Charles Quint a une mainmise autoritaire complète sur le royaume de Tunis, cherchant à étendre l'influence du Saint-Empire au-delà de l'Europe. Les aspects politiques du traité établissant une légitimité de Charles Quint à protéger et diriger juridiquement le royaume de Tunis permettent à l'Empereur d'établir une force militaire et encadrante en Afrique du Nord, à la frontière de l'Empire ottoman. Charles Quint use d'une tactique visant à le rendre crédible dans sa démarche protectrice, par les honneurs et la célébration de sa propre personne. [...]
[...] Le siècle dor. Chapitre VII. [...]
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