Le testament de Getulio Dornelles Vargas n'est pas sans dire, un testament commun et innocent, il porte un réel message politique et se veut s'ancrer dans l'histoire du Brésil.
Il fut rédigé avant son suicide, le 24 aout 1954, alors que l'on cherchait à le faire démissionner de son poste de président du Brésil. En effet, au lieu de décider d'abandonner le pouvoir, il choisit de se tirer une balle dans la poitrine dans le Catete Palace.
[...] A cela, s'ajoute une tentative de meurtre sur la personne du journaliste d'opposition Carlos Lacerda. Les enquêtes établissent de nombreux liens entre les criminels responsables de ces actes et les services de protection rapprochée du président. Par conséquent, les généraux appellent solennellement Getulio Vargas à la démission. Parallèlement une procédure de destitution est engagée à son encontre. Vargas tente une dernière fois de négocier avec les militaires par le biais de son ministre de la défense. Sans résultat. Les officiers restent inflexibles Vargas doit abandonner le pouvoir. [...]
[...] Les généraux appellent solennellement Getulio Vargas à la démission. Vargas réalise une dernière tentative de négociation avec les militaires qui restent inflexibles. Il doit abandonner le pouvoir et se suicide le 24 août 1954 à Rio de Janeiro. Vargas nous plonge dans les grandes étapes de sa carrière politique rythmée par les révolutions et les dictatures à demi-mot. Devant faire face à une opposition montée en puissance durant son dernier mandat, à une grave crise économique du pays, aux accusations de corruption, Vargas est condamné, blâmé à cause de sa politique incompétente et malhonnête. [...]
[...] Dès 1899, alors qu'il s'était engagé dans l'Exercito( l'armée en portugais et espagnol ) il décide de se tourner vers un cursus juridique. Dix ans plus tard il rejoint la liste du Partido Republicano , derrière la figure du dictateur positiviste, Borges de Medeiros. En 1913, il est élu représentant à l'assemblée du Rio Grande do Sul et réélu en 1917. En 1922, il devient député fédéral du Rio Grande do Sud au sein du Congrès national. Puis en 1924, il prend la tête du groupe républicain gaucho à l'Assemblée de Rio. [...]
[...] Nous allons montrer, justifier comment à l'aide de l'art oratoire, de la rhétorique Getulio Vargas se montre comme un martyr. Le début du texte, est tout d'abord très significatif, car il commence par montrer son oppression, son dévouement, et le fait qu'il fut complètement accusé. Il utilise un vocabulaire fort les forces et les intérêts hostiles à notre peuple se sont coordonnés et se déchainent contre moi ( l et 2 Il accentue l'opposition qu'il subit avec des sortes de gradation et 4 ) Ils ne m'accusent pas, ils m'insultent ils ne me combattent pas, ils me calomnient Il dit qu'il ne peut se défendre, qu'il lui est même interdit et continue en disant C'est la voie du destin que je me suis imposé et 6 ) comme si il mettait son avenir dans les bras de Dieu, car plus personne ne peut le sauver, il est trop persécuté. [...]
[...] En effet, au lieu de décider d'abandonner le pouvoir, il choisit de se tirer une balle dans la poitrine dans le Catete Palace. Cependant ce geste génère une controverse remarquable : Qu'est qui a amené cet ex-dictateur à cette fin ? N'était-ce pas non plus un stratège pour rester dans l'histoire ? Pour cela il nous faut revenir sur l'histoire de Getulio Vargas, sa carrière, ses réformes, son déclin. Getulio Vargas est issu d'une famille de grand propriétaire terrien, appelé fazendeiros, dot de nombreux membres étaient actifs politiquement. [...]
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