Discours de Louis XV, Parlement de Paris du 3 mars 1766, séance de flagellation
Le texte à étudier est le discours du roi Louis XV lors de la séance du Parlement de Paris du 3 mars 1766, dite séance de la flagellation. Louis XV, né en 1710 et mort en 1774, est le fils du Duc de Bourgogne, qui est le petit-fils de Louis XIV, et de Marie Adélaïde de Savoie. Il est donc l'arrière-petit-fils de Louis XIV. Les décès successifs dans la famille royale font de Louis XV l'héritier au trône dès l'âge de cinq ans.
[...] Cela constitue une atteinte grave à la souveraineté royale. Pour légitimer leur position, les officiers recourent à la théorie de « l'union des classes » selon laquelle les Parlements ne sont que divers classes d'une même institution : le Grand Parlement de France. Au nom de cette théorie, ils refusent d'enregistrer les ordonnances royales, obligeant le roi à faire un « lit de justice » c'est à-dire à se déplacer lui-même pour obliger les officiers à enregistrer les lois royales. [...]
[...] Son pouvoir absolu étant de plus en plus critiqué, Louis XV affirme la souveraineté royale et condamne les idées révolutionnaires véhiculés par les officiers du Parlement(II). L'exaltation de la souveraineté royale. Le rappel des pouvoirs du monarque absolu( ) ( ) excluant l'idée d'une autorité judiciaire autonome. II) La condamnation des idées révolutionnaires. Le rejet de l'idée d'une nation souveraine ( . ) ( ) et de son corollaire : un pouvoir législatif détenu par ses représentants. [...]
[...] Créé en raison de la multiplication des affaires judiciaires, les Parlements étaient des cours de justice sous la monarchie. Dans la hiérarchie des tribunaux, le Parlement était l'organe suprême. Le Parlement de Paris, qui a été créé le premier au XIIIème siècle, a malgré le principe d'égalité entre les cours de justices, une autorité supérieure aux autres Parlements en raison de son ancienneté. Ces cours de justice étaient aussi chargés d'enregistrer les édits et les ordonnances royales, et de faire des remontrances au roi, qui n'étaient à l'origine que des avis consultatifs. [...]
[...] La séance de la flagellation. Le texte à étudier est le discours du roi Louis XV lors de la séance du Parlement de Paris du 3 mars 1766, dite séance de la flagellation. Louis XV, né en 1710 et mort en 1774, est le fils du Duc de Bourgogne, qui est le petit-fils de Louis XIV, et de Marie Adélaïde de Savoie. Il est donc l'arrière-petit-fils de Louis XIV. Les décès successifs dans la famille royale font de Louis XV l'héritier au trône dès l'âge de cinq ans. [...]
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