Historien français célèbre, Roland Mousnier (1907-1993) est professeur à la faculté des lettres de Strasbourg en 1947, puis à celle de Paris en 1955. Il s'intéresse essentiellement à la France des Temps Modernes ainsi qu'aux relations internationales des pays européens et à leurs civilisations de l'époque. Féru d'histoire sociale, il apprend plus en détails la sociologie et l'anthropologie à l'étranger et devient par la suite l'un des meilleurs enseignants de France durant la seconde moitié du XXème siècle. Mousnier, par sa polémique avec l'historien soviétique Boris Porchnev (dont le nom de l'oeuvre est Fureurs paysanne : les paysans dans les révoltes du XVIIe siècle (France, Russie, Chine), 1968) tente de démontrer que les classes sociales ne sont pas apparues comme facteur emblématique avant le XVIIIe siècle (...)
[...] Loys de Chabans, Raisons pour montrer que l'édit nouvellement fait sur les monnaies est juste (1609), Loyseau Cinq livres du droit des officesn suivis du Livre des seigneuries et de celui des ordres (1610). Bibliographie et situation de l'ouvrage dans l'historiographie Il en est de même en ce qui concerne cette partie à traiter , une sélection est nécessaire: Sur l'assassinat d'Henri IV : Loiseleur Questions historiques du XVIIe siècle Ravaillac et ses complices Paris (1873). Fleury, les Ravaillac d'Angoulême (1882), Callanereau, Ravaillac, la maison où naquit le régicide, Paris (1884), Le Combe ? [...]
[...] Mousnier, par sa polémique avec l'historien soviétique Boris Porchnev, ( dont le nom de l'oeuvre est Fureurs paysannes: les paysans dans les révoltes du XVIIe siècle (France, Russie, Chine) ) tente de démontrer que les classes sociales ne sont pas apparues comme facteur emblématique avant le XVIIIe siècle. De plus, à cette époque, aucune lutte apparente était probable entres ces diverses classes comme cherche à le prouver l'historien marxiste. En outre, Roland Mousnier prône l'idée selon laquelle la France moderne était une société d'ordres. En effet, pour lui elle était axée sur des rangs sociaux plutot que sur un phénomène de classes. [...]
[...] Par le truchement d'un syllogisme, Mousnier nous dévoile le fil directeur de son analyse : Il permis de tuer le roi sous certaines conditions, or Henri IV est compté parmi ces conditions, donc il est permis de tuer Henri IV. Ravaillac n'était certainement pas le seul à vouloir enfreindre le cinquième commandemant de Dieu : ne tueras point Il existait des ?Ravaillac de puissance ? c'est-à-dire des personnes du Royaume partageant son point de vue sur la question, à la seule différence que ceux ci ne sont pas passés à l'acte. Nous sommes ici en présence d'un ouvrage de psychologie collective. [...]
[...] Présentation des sources Les sources de l'oeuvre sont riches et variées; on peut les sélectionner et les répartir selon plusieurs points : I Sur l'évènement : L'assassinat de Henri IV Manuscrit du Dupuy 90 sur toute la procédure officielle ( arret de Ravaillac, interrogatoire . ) parmi les sources imprimées, diverses lettres par exemple celle de Nicolas Pasquier dans Etienne Pasquier ( 1610), Lettre du roy sur la mort d'Henri IV au Parlement de Rennes et l'arrêt de la Cour, Rouen (1610). [...]
[...] Par la même, Mounsier examine la mineure de son syllogisme. Comment Henri IV en est-il arrivé à être considéré comme un tyran par certains de ses sujets? Le problème est selon l'historien lié à la légitimité du roi. Après avoir reçu en 1595, par le pape Clément VIII, une absolution solennelle, Henri IV doit respecter un certain nombre d'engagements d'un point de vue religieux ( catholique). Mais, au niveau de la politique étrangère, les souverains étrangers font peu d'accords avec le Roi de France, et celui ci va même jusqu'à soutenir les Provinces Unies des Pays Bas, hérétiques et rebelles face à l'Espagne. [...]
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