Papier tmbré révolte époque moderne Louis XIV Bretagne Cornouaille La Gabelle
Ce texte nous décrit le déroulement d'une révolte paysanne. La révolte se passe le premier Dimanche du mois de juillet. Ce jour là les révoltés se rendent chez le noble « sieur Lacroix ». brûler « les cahiers des contrôles et affirmation et la Gabelle. », dans ce même temps il pille la propriété. Ce texte est une déposition ou les domestiques du « sieur » dénoncent qui à participer à ce pillage et cette révolte.
Nous sommes aux XVIIe siècle. En 1675, il y a une révolte anti-fiscale dans l'ouest de la France sous le règne de Louis XIV. En basse Bretagne elle prend une ampleur anti- seigneurial comme peut nous l'attester ce texte. On parle de révolte des bonnets rouge, déclenché par la hausse des taxes dont celle du papier timbré, qui dure de Avril à septembre 1675.
[...] Il faut noter aussi que dans les petits bourgs, tel que celui de Spehet, tout le monde se connaît. Le deuxième personnage c'est sieur Lacroix Porcher. Son nom apparaît plusieurs fois durant la déposition, mais il est absent du récit. Pourtant c'est la principale concernée car c'est à ses biens que les révoltés s'attaquent. Il est possible qu'il ait dû fuir la révolte. Les révoltés quand à eux apparaissent comme une masse informe et male organisée, c'est ce que nous témoigne le texte à la ligne 7 : une grande foule de paroissants esmeus et ligne 21 lesdits mutins révoltés ; et les autres mutins Cette ligne nous montre que l'auteur avec le qualificatif de mutin. [...]
[...] Définition du papier timbré : papier dont l'usage est imposé pour de nombreux documents. Les papiers de notaires, les actes judiciaires, les passeports, les registres des universités et ceux des marchands. Le papier timbré porte une marque, la fleur de lys symbole de la royauté et le nom de la généralité. Il sert à certifier la validité d'un document mais c'est également une source de revenu pour l'état car il fait l'objet d'une taxe. En Bretagne donc cette nouvelle taxe passe mal comme on peut le voir dans le texte, car cette région est en faite dans un contexte économique et social morose. [...]
[...] Mais que peut on nous demander ? Qui va réprimander cette révolte ? Une justice dite locale ou une justice royale ? Enfin comment cette émotion antifiscale sera-t-elle réprimander ? En douceur ou avec violence ? Bien que cette révolte soit avant tout une révolte anti-fiscale, la justice elle ne se souciait guerre de cette nuance et la répression fut terrifiante. Beaucoup plus dure dans les campagnes que dans les villes. Les paysans qui se sont révoltés sont alors traqués par des troupes royales et les côtes sont gardées pour empêcher les fuyard de gagner les îles. [...]
[...] Combien de temps a durée la révolte dans le bourg de Spéhet et en Cornouaille ? Et à quel calendrier répond cette révolte ? Les révoltés sont qualifiés à la ligne 7 comme une grande foule de peuple paroissants esmeus mais aussi ligne 21 et 22 comme lesdits mutins révoltés ; et les autres mutins Nous savons ligne 4et5 que la révolte se passe le premiers dimanche de juillet dernier, environ les trois heures de l'après midy Nous avons ici le début de la révolte. [...]
[...] Mais ces révoltes ne remettent ni en cause la personne du roi ou l'institution monarchique. Finalement nous pouvons dire que ces révoltes ne sont pas une attaque contre la royauté ; mais plutôt contre l'administration royale et l'instauration de sa fiscalité, qui bouleverse les habitudes fiscales régionales, avant tout sous le règne de Louis XIV et l'introduction du papier timbré. Le roi reste légitime mais pas ses mesures fiscales. Une révolte antiseigneuriale : Dans cette sous partie nous allons essayer de voir plus loin, qu'une simple révolte antifiscale. [...]
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