Le passage du Rhin 1672, Jean Racine, Jacques Basnage, commentaire de textes, Provinces-Unies, Louis XIV, Madame de Sévigné, traité de Douvres, Charles II Stuart, conquête de l'Europe, royaume de France, bataille du Saint-Gothard
"Le passage du Rhin en 1672, passage tant célébré, quoiqu'assez peu digne de l'être", Jean Rond d'Alembert, philosophe des Lumières. Cette citation nous montre bien la dualité de l'image du roi dépeinte dans les 3 documents, une guerre que l'on remplit d'éloge alors qu'elle n'a rien d'un exploit. Le premier document est un almanach issu d'une gazette de 1673. Ainsi, elle est destinée à l'ensemble de la population. On ne connaît pas son auteur. Le deuxième document est un éloge historique du roi par Racine, historiographe du roi depuis octobre 1677, écrit en en 1678, et provient de la collection de manuscrits constituée par les maréchaux de Noailles, Anne-Jules (1650-1708) et Adrien-Maurice (1678-1766), et remise par le second au Ministère des Armées après le décès de l'auteur. Son œuvre débute en 1672-1675. Le troisième document est un commentaire effectué par Jacques Basnage, émigré protestant français, publié en 1726.
[...] Le troisième document est un commentaire effectué par Jacques Basnage, émigré protestant français, publié en 1726. Ces deux documents décrivent le passage des troupes françaises à travers le Rhin près de Tolhuis, le 12 juin 1672, considéré par le roi Louis XIV comme un de ses plus grands succès militaires. Auteurs : Jean Racine, né en 1639, et mort à en 1699, est un poète, dramaturge et auteur français. Orphelin en bas âge, il est élevé par les Solitaires de Port-Royal, issus du courant janséniste, qui lui assurent une éducation religieuse et littéraire. [...]
[...] Elle est composée de « Maison bleue » qui sont les gardes du corps et de personnes à pieds : Cent-Suisses, gardes de la Porte et gardes de la Prévôté de l'Hôtel. Le fait qu'il ne soit pas seul montre que le mérite ne revient pas à lui seul, contrairement à ce que prétend Racine. l. 61-63 «il faisait ce jour-là un vent fort impétueux, qui agitant les eaux du Rhin , en rendant l'aspect beaucoup plus terrible. Il marche néanmoins. » Malgré le climat non favorable le roi est montré comme déterminé par la phrase « Il marche néanmoins. [...]
[...] l.1 « Ce passage était glorieux au roi et aux princes qui l'exécutèrent » texte 2. L'avis de Basnage s'oppose à celui de Racine qui affirme que la gloire ne reviendrait qu'au roi, et non à ses sujets ni à ses soldats, qui sont pourtant présentés comme de fervents exécuteurs. De plus, les stratégies de Condé et Turenne jouent un rôle capital dans le déroulement de la bataille. TR : Cependant, il serait une erreur de penser que la France soit le seul pays puissant en Europe. [...]
[...] Le passage du Rhin marque donc le début de la guerre de Hollande, qui dure de 1672 à 1678. L'année 1672, suite à cet épisode, est décrite comme « l'année catastrophique » selon les Hollandais, le pays est au bord du désastre, suite à l'envahissement de Louis XIV des villes de Hollande comme Arnhem le 15 juin, Utrecht le 23 juin, et le 9 juillet le cardinal de Bouillon, neveu de Turenne, célèbre première messe publique depuis un siècle. Le passage du Rhin est également vu par Louis XIV, malgré toutes les controverses à ce sujet, comme un de ses plus grands succès militaires, qu'il fait représenter par une peinture de Lebrun dans la Galerie des Glaces à Versailles sous les traits de la mythologie. [...]
[...] On remarque sur l'image à l'arrière-plan un grand nombre d'hommes impossible à compter. l. 19-22 « Cependant c'est ce que fit Alexandre au passage du Granique (Turquie actuelle), il passa avec quarante mille hommes à la nage, malgré cent mille qui s'y opposaient. Il est vrai que qu'il eut été battu, on aurait dit que c'eût été un fou, et ce ne fut que parce qu'il réussit que l'on dit qu'il avait la plus belle action du monde. » texte 2 Louis XIV est comparé ici à Alexandre le Grand. [...]
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