Les officiers du royaume est un extrait tiré du Journal de Pierre de l'Estoile en 1605. Pierre de l'Estoile est un humaniste dont le journal est l'une des principales sources de notre connaissance de la vie de Paris au XVIe siècle. A partir de 1574, il créé son journal. Il s'agit d'un recueil de pamphlets et de libelles. Il est rapidement connu pour son journal à Paris et il a beaucoup de correspondants qui lui envoient des documents. Son journal devient un véritable recueil de l'actualité auquel il ajoute des avis personnels. Il est en correspondance avec d'autres humanistes : les frères Dupuis...
Ce journal est le reflet de la vie politique et religieuse de Paris. Il couvre les règnes d'Henri III et d'Henri IV et il est de plus en plus complet notamment au temps de la Ligue. Son journal n'était pas destiné par son auteur à être publié mais il est publié de façon posthume en 1621.
[...] L'office devient par cet édit un élément du patrimoine de son propriétaire, il en institue notamment la vénalité et l'hérédité de l'office. L'office devient cessible entre vifs à titre onéreux. On va donc reconnaître le droit de transmettre l'office pour cause de mort et pour cela l'officier remet sa charge au roi en lui indiquant le successeur qu'il souhaite, le légataire résigne sa charge en faveur d'un hériter que l'on nomme le résignataire. Cependant l'édit de Paulet va aussi instaurer un impôt la paulette ou droit annuel. [...]
[...] Le titulaire de l'office est un officier qui comme le mentionne pierre de l'Estoile est nommé par ce que l'on appelle des lettres de provision. Ces lettres sont dites lettres portantes car elles sont soumises à l'enregistrement auprès du parlement. Cependant ces lettres ne définissent pas les compétences des offices, ces pouvoirs ont un caractère général préexistant qui doit être connu de tous et qui est fixé d'un point de vue général par la coutume ou une ordonnance royale. L'office a un caractère stable et immuable , en effet à l'origine les officiers étaient révocables sur ordre du roi mais l'inamovibilité est garantie en 1520 pour les offices du juge. [...]
[...] Il couvre les règnes d'Henri III et d'Henri IV et il est de plus en plus complet notamment au temps de la Ligue. Son journal n'était pas destiné par son auteur à être publié mais il est publié posthume en 1621. En montant sur le trône de France, Henri III a hérité d'un royaume divisé où son autorité n'est que partiellement reconnue. Son règne est marqué par de sérieux problèmes religieux, politiques et économiques. Henri III doit faire face à des partis politiques et religieux très influents. [...]
[...] Cette phrase tirée du journal de pierre de l'Estoile montre que la patrimonialité des offices à un corollaire néfaste à la monarchie, un renforcement de l'indépendance. En effet, au point de vue social et politique, les officiers vont former une caste indépendante, qui s'occupe parfois de tâches très importantes et peut être près du roi. Les magistrats par exemple s'immiscent dans toutes les affaires de l'État et ils ont tendance à s'ériger en défenseur de l'autorité publique alors que la plupart du temps ils s'arrangent pour garder leurs privilèges. [...]
[...] Durant cette fresque historique, Pierre de l'ESTOILE s'attache aussi au sujet des offices, son extrait pose la question de la place des offices dans le royaume. Dans une première partie nous verrons l'évolution des offices et par la suite nous traiterons des conséquences de la patrimonialité de ces offices dans le royaume. L'évolution des offices les caractères de l'office Les offices sont apparus au XIVe siècle,ils constituent le moteur de fonctionnement de l'administration, en effet l'office est une institution à charge publique permanente qui répond à un besoin de l'administration ou de la justice. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture