Le roi Louis XII fut le premier Roi à tirer de l'argent pour la nomination aux offices des finances pour s'acquitter des dettes de Charles VIII. On définit l'office comme une fonction publique de l'État monarchique qui gère le royaume. Et on appelle ce principe qui consiste à vendre et à acheter une fonction publique : la vénalité des offices. Elles sont mises en vente par les particuliers ou bien par l'État lui-même. Ce qui s'oppose notamment à d'autres systèmes d'attributions des charges tels que l'ancienneté, la compétence ou le mérite.
Cardin Le Bret, conseiller dévoué à la couronne et jurisconsulte français fut le premier à critiquer la vénalité des offices dans le chapitre 8 du livre II de ses "Œuvres" de 1689. Il explique le risque qu'elle provoque pour le Roi de perdre le contrôle de la gestion de son administration. C'est pourquoi, nous nous demanderons : en quoi la vénalité des offices est une menace tant pour le Roi à travers la gestion de son administration que pour la Société ?
[...] Nous verrons dans un premier temps, la naissance de la vénalité des offices lors du règne du Roi Louis XII. Puis, dans un second temps nous en mesurerons les conséquences sur la gestion de la société. La naissance de la vénalité des offices Cardin le Bret explique que Ce fut le Roi Louis XII qui commença de mettre en usage ces moyens pour avoir de l'argent [ ] Après la mort de ce grand prince , le Roi François Ier, son successeur, la rétablit pour tous les offices indifféremment Le roi Louis XII cherche à s'acquitter des dettes de Charles VIII Louis XII, Roi de France 1498 à 1515 était surnommé Le père du peuple par les États Généraux. [...]
[...] Cardin Le Bret critique vivement la vénalité des offices appliqué pour la première fois par le Roi Louis XII puis étendu par François Ier à tous les offices. II) Les conséquences provoquées par la vénalité des offices La plupart des malheurs qui n'affligent maintenant tous les corps de l'État n'ont pris leur origine que de cette vénalité générale des offices, sans qu'aucun ne soit exempté. C'est d'elle qu'est venue la cherté de la justice, la longueur des procès, la multitude des officiers ou plutôt des fainéants Le roi perd la gestion de son administration C'est le risque le plus important : Le roi en appliquant le système de vénalité des offices se dirige progressivement vers la perte de sa domination politique sur les officiers. [...]
[...] C'est ainsi qu'il s'engouffre vers la perte de la gestion de son administration. Cette pratique peut également se révéler dangereuse, le Roi ayant besoin d'argent va alors multiplier la vente de ses charges, c'est effectivement ce qui s'est passé avec le Roi François Ier qui a vu ses officiers passer de à pendant la durée de son règne. Celle-ci pourrait créer une révolte contre le Roi, en effet les propriétaires de charges en voyant la création d'une multitude de nouvelles charges pourraient craindre d'être concurrencés. [...]
[...] Pourtant après sa mort, son successeur le Roi François Ier la rétablit pour tous les offices. L'application de la vénalité à tous les offices par François Ier Considéré comme le monarque emblématique de la période de la Renaissance française, François Ier fut Roi de France de 1494 à 1547. Il est alors le père et Restaurateur des Lettres, le Roi Chevalier, le Roi Guerrier . Mais il endette son royaume, et c'est alors qu'il est obligé d'augmenter les impôts et les charges, et c'est pourquoi il rétablit la vénalité des offices révoquée par Louis XII, mais à la différence que cette fois-ci il ne l'applique pas seulement aux offices de Finances comme le faisait Louis XII, mais à tous les offices : tant de finances que de judicature explique Cardin Le Bret. [...]
[...] Et on appelle ce principe qui consiste à vendre et à acheter une fonction publique : la vénalité des offices. Elles sont mises en vente par les particuliers ou bien par l'État lui-même. Ce qui s'oppose notamment à d'autres systèmes d'attributions des charges tels que l'ancienneté, la compétence ou le mérite. Cardin Le Bret, conseiller dévoué à la couronne et jurisconsulte français fut le premier à critiquer la vénalité des offices dans le chapitre 8 du livre II de ses Œuvres de 1689. [...]
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