Mémoire pour Saint-Romain, Hollandais et Portugais en 1669, Colbert, 16 mars 1669, empire commercial, mercantilisme, Empire portugais, Compagnie des Indes orientales, comptoirs commerciaux, Empire hollandais, commerce d'épices, traité de Breda
La Hollande, ou plutôt la République des Sept Provinces-Unies (puisque la Hollande n'est qu'une de ces provinces qui ont fait sécession en 1597) était "la nation commerciale la plus haïe" selon Heckscher. Pays pauvre, où la terre flottait sur l'eau, tout développement commercial n'était pas envisageable. Ce n'est qu'à travers le phénomène de spécialisation et du réseau de transports que la Hollande connaît son apogée. Néanmoins, sur la scène internationale à l'époque, la Hollande n'était pas "le seul acteur présent". En effet, le Portugal s'était construit un empire commercial et maritime au XVIe siècle, elle avait le monopole du commerce. D'un autre côté, on avait la France et l'Angleterre.
[...] Et cela parce que le pouvoir royal ni législatif ne chercha à unifier le commerce international. [...]
[...] En effet, la Hollande par ses voies commerciales, s'impose en tant qu'acteur commercial. Surtout en matière d'épices. Les Hollandais embarquent leurs produits à Séville, Lisbonne et Cadix pour les redistribuer dans les ports européens. Placé dans une politique de liberté de commerce sur les mers (que Grotius défend dans Mare liberum), l'apogée hollandais se fait au détriment des Portugais qui sont alors évincés des Indes orientales. Surtout après la création de la Compagnie des Indes orientales. Laissant alors aux Portugais uniquement les places de Goa, Diu et quelques autres moins considérables sur la cote de Coromandel . [...]
[...] L'objectif principal des Hollandais serait de se rendre maîtres de tous , infligeant alors des mauvais traitements. L'auteur mentionne la guerre faite aux Anglais de 1652. En effet, avec leur expansion et organisation commerciale, les Pays-Bas ont suscité la jalousie des autres acteurs qui devaient dès lors freiner leur expansion coloniale en Atlantique. La guerre anglo-néerlandaise est une série des guerres dont l'enjeu était le contrôle des échanges commerciaux surtout après l'écroulement de la puissance espagnole. Néanmoins, les pertes de cette guerre sont assez lourdes, que ce soit des pertes humaines ou monétaires. [...]
[...] Cette force militaire permet aux Hollandais d'obtenir toutes les négociations. Recourir à la force était donc assez facile. C'est à travers cette compagnie des Indes orientales que la Hollande assiège sa domination commerciale au profit du reste. La défaillance anglaise Colbert finit par rappeler que le commerce hollandais était le seul en place dans la Chine et le Japon et `toutes les Indes' et justifie ce monopole par le fait que `les marchandises apportées par les Anglais ne sont pas considérables'. [...]
[...] Les sources de la puissance hollandaise selon Colbert Nous étudierons dans un premier temps, la propriété économique nationale et mondiale de la Hollande, pour ensuite étudier la force militaire qui est l'un des facteurs permettant à la Hollande de trouver sa place sur la scène internationale pour ensuite étudier la défaillance anglaise qui fut elle aussi une raison Une prospérité économique nationale et mondiale Colbert relève avec certitude qu'annuellement, les flottes arrivant en Hollande apportaient des marchandises de valeur de 10 à 12 millions de livres . Ils en tirent l'argent en les distribuant dans tous les royaumes de l'Europe. C'est le schéma traditionnel du mercantilisme/du capitalisme marchand. En effet, le mercantilisme repose sur le fait d'encourager le commerce extérieur (ce qui conduit au développement des grandes compagnies françaises, anglaises, hollandaises . à accorder des monopoles partout dans le monde à ces mêmes entreprises. [...]
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