Journal, Samuel Pepys, peste, épidémie de la peste, journal intime, Londres, Angleterre
Alors que le registre autobiographique est très ancien, le journal intime lui dans sa forme actuelle est une production littéraire relativement récente. La parution du journal intime est un fait strictement contemporain alors que sa rédaction quand à elle a des origines plus anciennes que l'on peut dater du XVIIe siècle pour les pays anglo-saxons et du XVIIIe pour la France.
[...] La reine mère part ce jour pour la France. Le 5 juillet c'est la femme de Pepys qui quitte la ville pour Woolwich. Et le 31, c'est Pepys lui-même qui s'apprête à partir pour Woolwich. Ne reste à Londres que les gens qui n'ont ni argent ni relation à la campagne, ou alors ceux qui avaient un sens aigue du devoir et que les responsabilités retenaient à Londres. Les médecins restent mais le 5 octobre Pepys dit qu'a Westminster il n'en reste aucun. [...]
[...] Le journal de Pepys est donc unique et est un véritable monument. B L'écriture de soi pour soi : La Tachygraphie. C'est un journal hors du commun également par son écriture. En effet Pepys utilise un alphabet codé très en vogue au XVIIe siècle au Royaume Uni, la tachygraphie : trois cent mots d'usage courant réduits à un signe. Les noms propres sont souvent écrits en clair, mais Pepys ajoute ses codes personnels. Notamment avec des mots de langue étrangère. [...]
[...] Il est ensuite boursier à l'Université de Cambridge où il obtient les diplômes de Bachelor of Arts puis de Master of Arts. Edward Montagu, membre du Conseil d'Etat de Cromwell, l'engage comme secrétaire. Puis il est commis de Georges Downing, contrôleur des recettes de l'Echiquier. En 1655, il épouse Elizabeth Marchand de St-Michel (meurt en 1669), fille d'un huguenot français exilé en Angleterre. A la chute de Cromwell en 1659, il accompagne Montagu en Hollande et participe à la restauration de la monarchie en faisant revenir le roi Charles II. Montagu fait nommer Samuel Pepys à l'office de la Marine. [...]
[...] Elle semble avoir été apportée par un navire de Hollande ou la peste sévissait en 1664. Les rats infectés auraient nagés jusqu'au quai et aurait ainsi répandu l'épidémie. A La peste : Des conditions, des manifestations et des interdictions Pepys donne de nombreux détails sur cette peste. Dont de nombreux sont présents dans l'extrait présent. La chaleur et le froid. Déjà le temps et les saisons conditionnent la gravité de l'épidémie. Le 7 juin 1665, Samuel Pepys connait la journée la plus chaude de sa vie, ce qui favorise bien évidemment l'expansion de celle-ci. [...]
[...] La lutte contre la peste reste limitée. L'interdiction est faite pour les londoniens de suivre le cortège funèbre. En effet les lieux des enterrements n'étaient pas consacrés et aucuns rites n'étaient observés. Le 6 septembre Pepys mentionne également les feux le long de la Tamise, cela pour purifier l'air. Le 10 juin, Pepys mentionne le docteur Burnett, un ami et voisin mort peu avant, ce qui donne l'occasion de parler des traitements contre la peste lors de cette épidémie. Les médecins se basent alors encore sur Galien, médecin de l'antiquité ou encore Ficin et Paracelse médecin de XVe et XVIe siècle. [...]
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